

Pratique et confortable : l’oreiller Dagsmejan m’a convaincu

Duveteux ou ergonomique, il faut choisir, car la combinaison de ces deux caractéristiques n’existe, ou plutôt, n’existait pas. L’ « oreiller fonctionnel » de Dagsmejan représente pour moi le parfait équilibre entre confort et soutien.
Le terme oreiller fonctionnel ne semble pas renvoyer au confort à première vue. C’est pourquoi j’étais d’abord sceptique lorsque Dagsmejan m’a envoyé ce produit à tester. Comme j’ai été séduit depuis quelques années par les pyjamas de l’entreprise suisse, j’ai tout de même laissé une chance à l’oreiller et c’était une bonne décision.

L’oreiller ne tient pas son nom d’une ville ou d’une montagne, ni d’une combinaison de chiffres et de lettres compliquée. C’est juste le « coussin fonctionnel » de Dagsmejan et je m’autorise à l’appeler simplement l’ « oreiller ».
Il n’est pas très grand et mesure seulement 50 centimètres sur 33. En revanche, ses onze centimètres de hauteur sont adéquats, même pour les personnes aux épaules plus larges ou aux habituées aux matelas plus durs. Découvrez ci-dessous comment ces deux facteurs influencent le choix de votre oreiller :
Toutefois, la hauteur à elle seule n’est pas un indicateur de confort. Un oreiller en plumes peut paraître très épais, mais il s’aplatit rapidement contrairement à l’oreiller Dagsmejan dans lequel je ne m’enfonce pas en dormant, tout en ressentant sa souplesse. Il est composé de deux parties :
- remplissage en kapok (plus de détails ci-dessous)
- coutil composé à 90 % de lyocell et 10 % de kapok
Une taie d’oreiller en forme de U composée de 92 % de microlyocell d’eucalyptus et de 8 % d’élasthanne est également disponible séparément. Il s’agit du même tissu que celui des pyjamas. Lors de mon essai, j’ai trouvé le matériau agréable, car il est respirant et rafraîchissant.

Dagsmejan Pillowcase U Shape
Taie d'oreiller, 33 x 50 x 11 cm
L’oreiller contient de la fibre naturelle de kapok
Pour le remplissage des oreillers, la plupart des fabricants utilisent soit des plumes, soit des fibres fabriquées chimiquement, soit des mousses synthétiques, en particulier pour les oreillers fonctionnels. Ceux à base de plumes n’offrent que peu de stabilité et d’ergonomie. Grâce à des mousses à mémoire de forme fabriquées chimiquement, les oreillers ergonomiques sont censés assurer une position de couchage optimale pour la nuque. Au final, ils sont souvent durs au toucher et me font transpirer davantage, car, malgré tous ses pores et ses couches, la mousse n’est pas assez respirante.
Dagsmejan est parvenu à trouver la solution qui concilie ces deux attributs. Cela tient notamment au matériau de remplissage utilisé : les fibres de kapok. Elles proviennent des gousses de l’arbre à kapok qui contiennent des fibres similaires à celles du coton. Les kapokiers poussent en Indonésie, en Malaisie et sur l’île de Java. C’est de là que proviennent les fibres utilisées par Dagsmejan. Ces arbres géants existent aussi aux Caraïbes, mais ils sont considérés comme des plantes sauvages qui ne peuvent pas être cultivées dans des plantations. Comme les gousses, avec leurs capsules de fruits d’où jaillit la fibre, sont récoltées dans la nature, elles sont exemptes d’engrais et d’autres substances nocives.

Source : Martin Jungfer
Les fibres de kapok utilisées par Dagsmejan sont transformées en garnissage d’oreiller en Slovénie. Chaque oreiller contient environ 450 grammes de fibres pures. Je peux également réduire la quantité afin d’aplatir le coussin. Pour ce faire, il me suffit d’ouvrir la fermeture éclair de la doublure intérieure qui donne directement accès aux fibres brunâtres du kapok. Si j’en retire une ou plusieurs poignées, l’oreiller s’aplatit. Les fibres sont douces et moelleuses au toucher. C’est à juste titre que le kapok est aussi appelé le cachemire végétal.
En outre, les fibres de kapok ont d’autres qualités :
- les fibres de kapok sont très légères et évacuent ainsi très bien la chaleur et l’humidité, ce qui équilibre les températures.
- grâce à une sorte de couche de cire sur ses fibres, le kapok n’absorbe pas l’humidité. C’est un atout de plus pour les personnes qui transpirent beaucoup de la tête. Le garnissage en fibres naturelles assure un sommeil au sec.
- la surface cireuse veille également à ce que les micro-organismes tels que les champignons, les virus et les bactéries ne trouvent pas de terrain favorable.
Par ailleurs, les fibres de kapok sont faciles d’entretien et n’ont pas besoin de passer à la machine à laver. Il suffit de faire parfois sécher au soleil la chambre intérieure contenant les fibres. Vous pouvez passer la taie d’oreiller Dagsmejan à la machine en programme pour linge délicat. Comme toutes les fibres naturelles, le kapok ne vit pas éternellement. Au plus tard au bout de deux ans, les fibres perdent leur couche de cire et donc leurs bonnes qualités. Il ne reste plus qu’à se procurer un nouvel oreiller ou un nouveau garnissage en fibres fraîches.

Source : Martin Jungfer
Une forme ergonomique en U
Si vous cherchez des oreillers ergonomiques sur internet, vous tomberez sur des modèles qui évoquent plus des instruments de torture médiévaux qu’un sommeil paisible. Disponibles aussi dans notre boutique. Un creux dans l’oreiller sert à aligner la colonne vertébrale et la tête, mais ce n’est pas si confortable.
D’autant plus que je suis plutôt convaincu par les études qui affirment que les humains se retournent jusqu’à 40 fois pendant leur sommeil. Même si la plupart des personnes dorment sur le côté, tout le monde dort couché sur le dos, au moins de temps en temps, ou sur le ventre.
C’est pour cela que je n’ai jamais été tenté par les oreillers fonctionnels spécialement conçus pour celles et ceux qui dorment sur le côté ou sur le dos. Dagsmejan a opté pour la forme en U qui ne s’écarte que très peu d’une forme rectangulaire basique. La marque d’enfoncement de trois à quatre centimètres est discrète.
La différence par rapport aux oreillers rectangulaires normaux est pour moi toutefois palpable. Si je m’allonge sur le côté pour m’endormir, mon épaule entre parfaitement dans l’échancrure sans que ma tête repose sur le bord de l’oreiller, ce qui m’évite de glisser comme sur d’autres formes. Je suis donc plus détendu sans avoir besoin d’ajuster mes mains sous l’oreiller pour ne pas glisser.
Bien que l’oreiller Dagsmejan soit plus petit que la plupart des autres oreillers que j’ai testés jusqu’à présent, il est bien plus confortable. Même si je ne peux pas m’observer pendant mon sommeil, j’ai l’impression de changer de position plus aisément. La forme fait également toute la différence, je me sens bien soutenu avec cette forme en U.
Le prix d’un bon sommeil
Si le prix de l’oreiller était de 50 ou 40 francs suisses, j’arrêterais le bilan ici et je vous recommanderais de l’acheter sans hésiter. Mais parlons quand même du prix, car l’oreiller Dagsmejan coûte près de 160 francs suisses et il faut rajouter 70 francs suisses pour la taie d’oreiller assortie. Ce n’est pas rien, mais je vous le recommande quand même. En effet, pour certains achats, le bien-être et la qualité m’importent plus que de pouvoir économiser quelques francs suisses. Et les oreillers entrent dans cette catégorie. Je dors dessus tous les jours et presque rien n’est m’est plus proche. Les fibres naturelles à l’intérieur offrent un confort supplémentaire. Vous pouvez aussi penser à la rentabilité du prix de l’oreiller que vous utiliserez au quotidien. Vous vous endormirez alors sans regret.
Photo d’en-tête : Manuel Wenk / Martin Jungfer

Je suis journaliste depuis 1997. Stationné en Franconie, au bord du lac de Constance, à Obwald, Nidwald et Zurich. Père de famille depuis 2014. Expert en organisation rédactionnelle et motivation. Les thèmes abordés ? La durabilité, les outils de télétravail, les belles choses pour la maison, les jouets créatifs et les articles de sport.