Un kilo d'imprimés, s'il vous plaît !
La société israélienne Redefine Meat promet d'imprimer de la viande et a levé 6 millions de dollars avec cette idée la semaine dernière. Grâce à cet investissement, nous devrions pouvoir imprimer des steaks végétaliens dès l'année prochaine.
Dans Star Trek, j'ai toujours été particulièrement impressionné par le distributeur de nourriture : vous dites à la machine ce que vous voulez manger et elle compose votre plat préféré.
Au moins, la viande artificielle sortira bientôt de l'imprimante 3D grâce à la société Redefine Meat, et ce de manière végétalienne. Des protéines végétales, de la graisse et de l'eau se trouvent dans les cartouches de l'imprimante. L'imprimante fournit alors de plus gros morceaux de viande, comme des steaks entiers. Mais dans un avenir proche, vous n'aurez pas encore d'imprimante à viande dans votre cuisine : Dans un premier temps, l'entreprise ne vendra ses appareils qu'à des clients importants. Coût : 100 000 dollars américains. Les bouchers ou les restaurants imprimeront et vous vendront les steaks végétaux fraîchement sortis de la machine.
Convaincu lors d'un test à l'aveugle
La société "Redefine Meat" a réalisé un test à l'aveugle au printemps pour savoir si la viande artificielle imprimée était appréciée par les consommateurs. Plus de 80 pour cent des mangeurs test ont estimé que le produit ressemblait à de la viande. Selon leurs propres dires, les mangeurs test étaient tous satisfaits. Le fait que des investisseurs aient été trouvés est une preuve supplémentaire que l'imprimante à viande est réellement appréciée.
On ne sait pas encore si "Redefine Meat" sera également disponible en Suisse. La concurrence ne dort pas : la société "Novameat" d'Espagne a le même objectif. Le premier prototype sorti de l'imprimante a l'air un peu... étrange (photo ci-dessus). Il faudra encore attendre longtemps avant de voir apparaître le distributeur de nourriture de Star Trek. Au moins, le steak imprimé a la bonne forme.
Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite.