Zolotarevs via Shutterstock
En coulisse

Un bronzage peut-il être « sain » ?

Natalie Hemengül
2/7/2025
Traduction: Stéphanie Casada

Se dorer au soleil, c’est mettre sa santé en danger. Les appellations aussi jolies soient-elles comme « teint hâlé » ou « bronzage sain » n’y changent rien.

Quand j’étais adolescente, je n’avais qu’une idée en tête, avoir un bronzage « sain ». Je ne le savais pas à l’époque, mais cette expression que j’ai découverte dans un numéro de Bravo Girl !, quelque part entre le maxi-poster de Zac Efron et mon horoscope amoureux prometteur, était dangereuse. En hiver, je me rabattais sur le tube autobronzant jaune emblématique de Bebe Young Care. En été, en revanche, je jouais avec le feu : je m’allongeais en plein soleil, enduite d’huile. Aujourd’hui, je suis plus responsable.

Des mots vides de sens aux conséquences désastreuses

Bien que notre société soit aujourd’hui plus informée que jamais sur les dangers du soleil, cette expression revient encore très souvent dans les conversations. « Un bronzage sain n’existe pas », précise Joëlle Jufer, experte en prévention pour la Ligue suisse contre le cancer. « Le bronzage, c’est la peau qui se protège des rayons UV et un signe que les cellules ont déjà subi des dommages. »

  • Test de produit

    Chaudement recommandée : une protection solaire pour toute la famille

    par Katja Fischer

Selon J. Jufer, les rayons UVA à ondes plus longues pénètrent profondément dans la peau, où ils endommagent le tissu conjonctif. La peau perd de son élasticité. Il en résulte des rides, des taches de vieillesse et un vieillissement prématuré de la peau. Des lésions héréditaires peuvent également se produire, ce qui augmente le risque de cancer de la peau. Sous l’influence des rayons UVB à ondes courtes et à haute énergie, les cellules pigmentaires produisent le pigment mélanine et donc le bronzage. C’est ainsi que notre peau tente de se protéger des rayons UV. « Le bronzage qui en résulte n’offre toutefois qu’une protection très limitée contre les rayons UV nocifs et cancérigènes, et ne remplace en aucun cas les principales mesures de protection : ombre, vêtements protecteurs et crème solaire », souligne J. Jufer.

Cet article fait partie d’une minisérie sur la protection solaire en collaboration avec la Ligue suisse contre le cancer. Si les articles déjà publiés vous intéressent, rendez-vous sur cette page :

  • Guide

    Les indices de protection solaire s’additionnent-ils ?

    par Natalie Hemengül

Photo d’en-tête : Zolotarevs via Shutterstock

Cet article plaît à 33 personne(s)


User Avatar
User Avatar

En tant que fan de Disney je vois toujours la vie en rose, je vénère les séries des années 90 et les sirènes font partie de ma religion. Quand je ne danse pas sous une pluie de paillettes, on me trouve à des soirées pyjama ou devant ma coiffeuse. PS Le lard est un de mes aliments favoris. 


Beauté
Suivez les thèmes et restez informé dans les domaines qui vous intéressent.

Santé
Suivez les thèmes et restez informé dans les domaines qui vous intéressent.

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • En coulisse

    Tendance Tiktok : crème solaire DIY, bonne idée ou danger ?

    par Anna Sandner

  • En coulisse

    Les femmes enceintes doivent se protéger du soleil – voici pourquoi

    par Anne Fischer

  • En coulisse

    Voilà ce que vous pouvez faire contre les taches pigmentaires

    par Vanessa Kim

23 commentaires

Avatar
later