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En coulisse

Les raviolis en boîte ne font pas l’unanimité

Simon Balissat
7/8/2024
Traduction : Martin Grande

Les conserves de raviolis font partie de notre alimentation depuis plus de 75 ans. Depuis lors, les opinions à ce sujet sont divisées. Un aliment figé dans le temps.

À la maison, en voyage ou à l’armée, tout le monde occidental a déjà mangé des raviolis un peu trop mous dans une sauce un peu trop sucrée. Mangé... ou avalé de force ? Je vous l’accorde, la frontière est parfois mince entre le souvenir et le traumatisme d’enfance.

Ma partenaire de podcast Judith n’a pas l’ombre d’un doute. Les raviolis étaient un de ses aliments préférés quand elle était petite. Ses louanges (en suisse allemand) commencent à la minute 9:00.

Je n’ai pas mangé de raviolis en boîte depuis 20 ans, mais je partage l’enthousiasme de Judith. Les raisons de ce phénomène n’ont pas encore été suffisamment étudiées. Quand on est pressé, un paquet de raviolis prêts à l’emploi vendus au rayon frais est idéal. Si j’ai du temps, je prépare moi-même la pâte et la farce et je plie moi-même mes raviolis rustiques.

Les carrés imperturbables

Les raviolis en boîte ont failli disparaître en Suisse. Le 10 mars 1978, l’équivalent germanophone de l’émission de consommateurs À bon entendeur a diffusé un programme digne d’un thriller d’espionnage. La conclusion était qu’une grande partie des raviolis testés contenaient des déchets de viande comme de la tête de porc ou des abats.

Pourquoi la RTS n’est-elle plus aussi courageuse de nos jours ? Ce genre d’enquêtes est utile à la société. Voyez par vous-même (sous-titres français générés automatiquement disponibles).

Depuis, les raviolis se sont déclinés en différentes sortes, y compris en version végane.

Notre collègue Davide nous montre comment transformer une boîte de raviolis en une délicieuse recette de pâtes sur Instagram.

Qu’en pensez-vous ? Les raviolis en boîte sont-ils encore au goût du jour ? Ou êtes-vous plutôt contre ?

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Photo d’en-tête : Shutterstock

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Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite. 


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