
En coulisse
Adieu le stress, bonjour la chance : réapprendre à apprendre avec les enfants
par Michael Restin
Le Conseil fédéral s'est exprimé en termes clairs hier. Nous avons tous une responsabilité et devons contribuer à endiguer le coronavirus. Cela ne peut réussir que si nous restons à la maison, ne quittons la maison que pour les courses les plus nécessaires et nous entraidons.
L'annonce faite hier par la Présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga était claire. Depuis minuit, la « situation extraordinaire » est en vigueur. La plupart des magasins, des restaurants, des bars et des installations de divertissement et de loisirs resteront fermés. L'appel à la population : restez chez vous. Pas de réunion avec des amis, pas d'invitations à une soirée, pas de groupes de jogging, pas de sortie sur le terrain de jeu avec les enfants. Restez chez vous. Seules les personnes qui vont travailler ou faire des courses ou qui ont une autre bonne raison de quitter la maison devraient le faire. Cette devise est particulièrement importante pour les personnes appartenant au groupe à risque.
Nous devons nous conformer à la réglementation fédérale. Si la contagion continue et que nous ne nous en occupons pas, le Conseil fédéral annoncera un couvre-feu strict. Ensuite, la police et l'armée veilleront à ce que nous restions à la maison. Personne ne veut cela.
Dans le cadre de ce qui est actuellement autorisé, nous pouvons faire certaines choses pour nous entraider. Des initiatives de voisinage ont été créées dans tout le pays. Les idées sont simples : si vous allez faire des courses, par exemple, vous pourriez aussi faire des courses pour quelqu'un qui vit dans votre quartier. Si vous avez du temps et que vous ne devez pas travailler, vous pouvez vous porter volontaire pour vous occuper des enfants des parents qui doivent aller travailler.
Mise à jour 25.3.
Nous essayons de tenir cette page à jour avec les nouvelles initiatives. Donc si vous avez entendu ou vu quelque chose, notez-le dans les commentaires. Il s'agit d'aide au niveau suisse ou international, que nous pouvons mettre en œuvre ensemble.
Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite.