Suspendre vos plantes pour une déco bohème est un vrai jeu d'enfant. Avec les bonnes instructions de nouage, un peu de patience et ces conseils, votre projet bricolage sera certainement couronné de succès.
Des pinces à linge pour éviter de s'emmêler les pinceaux
Prévoyez suffisamment de temps
Même si vous commencez par le plus simple des projets : vous devrez vous armer de patience. Il m'a fallu une demi-journée pour réaliser ma première suspension de la catégorie « facile ». Y compris les pauses, parce que sinon je n'aurais plus eu de bras. Ce qui m'amène déjà au point suivant : le dispositif de nouage parfait.
Bricolez votre propre dispositif de nouage
Du freestyle dès le début
Le suspendre, mais comment ?
Après ma première suspension, j'étais à bout de nerfs et j'avais besoin de me remettre de mes émotions. Mais seulement trente minutes plus tard, j'ai commencé ma deuxième suspension. Je devrais peut-être vous mettre en garde contre ça aussi : on devient vite accro au macramé.
En tant que fan de Disney je vois toujours la vie en rose, je vénère les séries des années 90 et les sirènes font partie de ma religion. Quand je ne danse pas sous une pluie de paillettes, on me trouve à des soirées pyjama ou devant ma coiffeuse. PS Le lard est un de mes aliments favoris.
Quand j'étais petite, j'ai demandé à mes parents un livre avec des instructions pour crocheter des robes de Barbie. En feuilletant quelques pages, il est vite devenu clair que mes créations ne défileraient jamais sur le podium en carton que j'ai moi-même fabriqué. Les instructions étaient complexes et je n'avais pas envie de m'embêter à compter les mailles et à suivre des instructions confuses entre mes cours de flûte à bec et de danse classique. Depuis lors, je n'ai plus jamais mis le nez dans un livre de bricolage. Et puis Pinterest a décidé que le thème du macramé devait m'intéresser.
C'est un peu à ça que ça devrait ressembler.
J'ai bien entendu voulu suspendre mes plantes à l'aide de la technique de nœuds décoratifs. Il y a deux semaines, j'ai donc décidé de m'atteler à ce projet et de donner une seconde chance aux livres de bricolage : Makramee – 24 Lieblingsstücke selbst knüpfen (Macramé – 24 favoris à reproduire). Et, surprise ! Les instructions sont claires et les modèles réalisables. Dans cet article, je ne vais pas vous expliquer comment réaliser votre suspension pour pot de fleurs. Mais je vais vous donner quelques conseils que vous ne trouverez pas dans le livre et qui m'ont beaucoup aidée lors de mes premiers essais.
Certaines techniques de nouage sont assez compliquées. Trop de ficelles et pas assez de mains. Les pinces à linge deviennent vos meilleures amies. Elles vous permettent d'écarter les ficelles dont vous n'avez pas besoin et de les regrouper ou de les fixer pour qu'elles restent à la hauteur où vous en avez besoin. En outre, elles vous permettent de fixer des boucles pour pouvoir lâcher les fils un instant et attraper le livre en cas de nœuds complexes.
Les pinces à linge sont d'une grande aide.
Elles vous aident à ne pas perdre le fil.
Quand on noue avec plusieurs fils, on a vite fait de s'y perdre.
Dans le livre, il est recommandé de fixer l'anneau en bois auquel est attaché la suspension à une patère ou un porte-manteau. C'est pratique, car les fils pendent parfaitement. Cette astuce a néanmoins ses limites, car la hauteur n'est pas aussi confortable pour tout le monde. Avec mon mètre cinquante, j'ai dû trouver une autre solution pour ne pas devoir rester tout le temps sur un tréteau. J'ai donc acheté une petite ventouse, je l'ai fixée avec un fil à l'anneau en bois et j'ai en plus collé le fil à la ventouse avec un pistolet à colle chaude pour que le tout tienne. Vous pouvez fixer la ventouse sur une fenêtre afin de pouvoir ajuster la hauteur à votre guise. C'est très pratique, car sinon, avec le temps, vous devez même vous pencher pour atteindre les extrémités inférieures.
Une ventouse, un peu de colle et un fil ; et voilà un système de nouage réglable en hauteur.
Lorsque je cuisine, je me permets toujours d'adapter la recette à mes besoins (qui sont très forts en ail). Je ne fais pas d'exception pour les instructions relatives à la suspension pour plante. Dès mon premier projet, j'ai échangé et/ou prolongé les techniques de nouage. Cela fonctionne super bien, même pour les débutants. Il suffit de garder à l'esprit la longueur de fil restante. Il ne faudrait pas qu'à force de faire des nœuds, vous n'ayez plus assez de fil pour la finition. Il en va de même pour la partie dans laquelle le pot sera ensuite « assis ». Vous ne pouvez et ne devez pas faire des nœuds à l'aveuglette, mais adapter la suspension au pot que vous avez l'intention d'y mettre. Concrètement, cela signifie que si votre pot est petit, les mailles du filet ne doivent pas être trop grandes, sinon votre pot tombera entre les mailles. En revanche, si votre pot est large et que les mailles sont trop serrées, le filet ne sera pas assez large et le pot ne rentrera pas.
C'est à la fin qu'est arrivé le plus grand point d'interrogation : comment fixer ma plante et son support au plafond ? Malheureusement, il n'y a pas d'instructions à ce sujet dans le livre, c'est pourquoi j'ai improvisé. Je n'aurais jamais été capable de fixer un crochet dans le plafond moi-même. Mon rail de rideau était donc l'alternative parfaite. Pour cela, j'ai fixé deux glisseurs pour rail à rideau à l'anneau en bois, chacun avec un morceau de fil à nouer et un double nœud. Comme j'avais peur que le nœud ne se défasse plus tard sous le poids de la plante et du pot, j'ai en plus cousu les deux avec du fil et une aiguille. Ensuite, il ne me restait plus qu'à enfiler les glisseurs dans le rail du rideau.
