Point de vue

Ce que j’aurais aimé savoir avant d’avoir des chats

Darina Schweizer
3/3/2025
Traduction : Aglaë Goubi

Les chats sont des animaux indépendants et faciles à vivre, cependant, j’avais imaginé différemment certains aspects, voire même, je les avais sous-estimés.

Depuis un mois, notre appartement n’est plus le même. Il est plus accueillant, plus vivant et nettement plus confortable depuis que Jasper et Joy y ont emménagé. Ce petit tigre gris et blanc et cette peluche tricolore ont bien chamboulé nos vies. Même si j’ai grandi avec des chats, cette nouvelle cohabitation a été à l’origine de plusieurs surprises :

Ce qui n’a pas été aspiré est probablement resté collé à mon clavier, à mes pulls ou à mes pantalons. Depuis que j’ai deux chats à poils blancs, je ne trouve plus aussi classe de porter du noir. D’ailleurs, le rouleau adhésif anti-poils est mon nouveau meilleur ami. Avec tous les poils que je ramasse avec, je pourrai bientôt reconstituer un troisième chat. Quoique, cela voudrait dire qu’il faudrait passer l’aspirateur encore plus souvent !

2. Aux toilettes : solitude impossible et avalanche de copeaux de litière

Jamais je n’aurais imaginé devoir aller aux toilettes accompagnée. Désormais, je suis toujours escortée par mes deux gardes du corps poilus, dans ce lieu à priori tranquille, mais qui ne l’est plus tant que ça.

C’est la nuit que la situation devient particulièrement délicate. Silencieusement, tel un ninja, je m’extirpe de sous la couette et me faufile vers la porte. Malheureusement, mes petits gardiens à fourrure dorment sur le canapé tout proche. Les toilettes étant stratégiquement situées à côté de leur QG (la cuisine), ils interprètent mon passage comme le coup d’envoi d’une distribution alimentaire.

D’ailleurs, l’odeur des excréments de chat frais m’a presque fait perdre connaissance la première fois, tout comme les petites billes de litière glissantes sous les pantoufles. Il est donc nécessaire de vanter les mérites d’une bonne ventilation, des poubelles et des tapis à litière : merci à eux d’exister.

Évidemment, ce n’est pas si simple. Les balles, les plumes, et les souris ne les intéressent qu’un moment. Au bout d’un certain temps, les chats les observent d’un air las, ou bien les ignorent complètement.

Même constat pour les lieux de sieste. Si le canapé a fait sensation au début, une semaine plus tard, Jasper ne le regardait même plus. Et si Joy boudait son panier, maintenant c’est son lieu de villégiature préféré. Seule ma chaise de bureau leur plaît toujours autant et ils n’ont jamais rien à redire sur la nourriture. Peu importe les variétés et les parfums : tout sera goulument avalé. Reste à savoir pour combien de temps.

Malgré tout ce que je viens de vous raconter, ce qui m’a le plus surprise, c’est la rapidité avec laquelle je me suis attachée à ces deux boules de poils. Une vie sans eux m’est désormais inimaginable, et cela excuse tous les copeaux de litière qui trainent partout.

Si vous souhaitez en savoir plus, voilà comment j’ai adopté mes chats :

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J'aime tout ce qui a quatre pattes ou racines - en particulier mes chats de refuge Jasper et Joy et ma collection de succulentes. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est faire des reportages avec des chiens policiers et des chats-chasseurs, ou faire fleurir des histoires sensibles dans des brocantes de jardin et des jardins japonais. 


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