En coulisse

Blues de l’hiver : comment retrouver sa bonne humeur

Daniela Schuster
23/12/2022
Traduction : Martin Grande

Quand l’obscurité arrive, l’ambiance s’assombrit ? Pas forcément. Certes, le blues hivernal est une réaction biologique tout à fait normale. Mais beaucoup de solutions existent pour lutter contre la baisse de moral saisonnière, comme l’exercice et la luminothérapie.

Et il se passe encore plus de choses dans le corps. En effet, pour produire de la mélatonine, nous utilisons davantage de tryptophane, un acide aminé essentiel. Il n’est alors plus disponible que dans une moindre mesure pour la formation de la sérotonine, un neurotransmetteur. « La sérotonine, qui assure l’équilibre psychique et l’humeur positive, fait défaut au cerveau, ce qui peut en outre entraîner découragement et irritabilité ».

Le blues d’hiver : c’est normal ?

Stratégies contre la baisse de moral : adieu, blues de l’hiver !

Vous ne faites malheureusement pas partie des gens qui tirent le meilleur d’eux-mêmes dans l’obscurité hivernale ? Dans ce cas, l’expert Andreas Wahl-Kordon vous conseille les stratégies suivantes pour lutter :

L’expert recommande de « s’asseoir tous les jours, de préférence le matin, pendant une demi-heure devant une lampe de luminothérapie d’une intensité de 10 000 lux, ou pendant deux heures à 2 500 lux », sachant que pour supprimer la production de mélatonine, il est important de ne pas seulement éclairer la peau, mais aussi d’absorber la lumière par les yeux, « donc, par exemple, de regarder de temps en temps la lampe en lisant ».

Passez vos vacances au soleil

Les personnes qui peuvent se le permettre financièrement et en termes de temps peuvent tout simplement échapper au blues hivernal en séjournant sous des cieux plus ensoleillés. Plus on va au sud en hiver, plus le risque de blues diminue.

« Outre leur caractère saisonnier, la dépression saisonnière et le sub-TAS se distinguent d’une dépression normale par le fait qu’ils entraînent par exemple des fringales plutôt qu’une perte d’appétit ou un besoin de sommeil excessif plutôt que des troubles du sommeil. Mais seuls le médecin ou le psychothérapeute peuvent réellement en juger ».

Photo d’en-tête : Oliver Fischer

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Daniela Schuster
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oliver.fischer@digitecgalaxus.ch

Si mon travail n'existait pas, je l'inventerais. Écrire, c'est se donner la possibilité de mener plusieurs vies en parallèle. Aujourd'hui, je suis dans un laboratoire avec une scientifique, demain je partirai en expédition au pôle Sud avec un explorateur. Chaque jour, je découvre le monde, j'apprends de nouvelles choses et je rencontre des gens passionnants. Mais ne soyez pas jaloux·se : la lecture a le même effet !

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