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Les enfants, au lit ! Pourquoi chaque minute compte...

Michael Restin
5/6/2025
Traduction : Aglaë Goubi

Une étude récente montre que les parents ne devraient pas abandonner trop tôt la lutte pour trouver la bonne heure de coucher : quelques minutes de sommeil supplémentaires peuvent avoir un impact important sur les enfants et les adolescents.

Les données collectées se basent sur des scanners IRM et des tests cognitifs tels que la lecture, la résolution de problèmes ou des tâches de concentration. Afin de mesurer le sommeil des sujets âgés de 11 et 12 ans, ils ont été équipés de bracelets Fitbit.

Première constatation : nous ne sommes pas les seuls à ne pas dormir suffisamment. Les jeunes américaines et américains restent éveillés très tard. En moyenne, ils sont loin d’atteindre les huit à dix heures de sommeil recommandées par nuit.

Peu, encore moins, trop peu

Au total, les scientifiques ont réparti les participants en trois groupes. Un groupe ne dort pas assez, le suivant encore moins et le troisième beaucoup trop peu. Voici le résultat :

  • 39 % arrivent à une moyenne de 7 heures et 10 minutes par nuit. Ils se couchent tard, se réveillent tôt et ont un pouls plus élevé la nuit.
  • 24 % ont une durée moyenne de 7 heures et 21 minutes et présentent des caractéristiques de sommeil globalement normales.
  • Les 37 % restants dorment en moyenne 7 heures et 25 minutes, ont tendance à se coucher plus tôt et ont un pouls plus faible la nuit.

Ce qui frappe immédiatement, c’est que les différences entre les groupes sont minimes. En moyenne, seulement 15 minutes séparent les gros dormeurs des petits dormeurs. Cela correspond à peine à une petite dispute familiale sur l’heure du coucher.

Plus de volume cérébral, meilleurs résultats aux tests

Le groupe ayant le temps de sommeil le plus long a une légère avance sur les autres en matière de développement. Ils avaient un plus grand volume cérébral et ont obtenu les meilleurs résultats aux tests. Le groupe intermédiaire suivait, tandis que les petits dormeurs ont obtenu les résultats les plus faibles.

Ces conclusions peuvent également être transposées à d’autres groupes d’âge. Que ce soit chez les jeunes de neuf ou quatorze ans, les différents types de sommeil ont toujours révélé les caractéristiques correspondantes, et ce malgré des différences étonnamment faibles en ce qui concerne le repos nocturne.

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Écrivain amateur et père de deux enfants, j’aime être en mouvement et avancer en équilibre sur le chemin sinueux de la vie de famille. Je jongle avec plusieurs balles et il m’arrive parfois d’en faire tomber une. Il peut s’agir d’une balle, ou d’une remarque. Ou des deux. 


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