
Dans les coulisses
La formule du succès de Patrick au retail
par Catherine Barth
Dans cette interview, notre responsable des RH explique comment elle est arrivée chez Digitec Galaxus, ce qu'il faut pour que la gestion des ressources humaines soit agile et comment nous continuons à mettre le facteur humain au centre de toute activité.
Tu nous as rejoints en mars 2019 en tant que nouvelle Leader HR Operations (RH). Dit-nous en plus.
D'anciens collègues d'équipe de la Fédération des coopératives Migros (MGB) ont attiré mon attention sur l'offre d'emploi. En gros, ils m'ont dit : « Hey Micol ! Tu as vu le poste chez Digitec Galaxus ? Tu t'intégrerais bien à l'entreprise. Et la description du poste a l'air vraiment très intéressante – c'est pile ce qu'il te faut ! » Comme je n'avais encore jamais travaillé directement dans les RH auparavant, ma première réaction a été : « Pourquoi pas après tout ? Ce serait une première. »
Qu'est-ce qui t'as particulièrement intéressé dans la description du poste ?
Après avoir lu la longue liste des exigences et des tâches, mon esprit combatif s'est définitivement réveillé. Deux aspects étaient décisifs : tout d'abord, aucune expérience de longue date dans les RH n'était requise. Cela m'a montré que ce ne serait pas un rôle classique. Et deuxièmement, il y avait le passage suivant : « Tu adaptes en continu l'organisation des RH aux besoins changeants de notre organisation ». Oui, j'ai été attiré par l'aspect d'optimisation. Dans tous mes emplois précédents, je n'ai jamais vu les RH comme un moteur du changement. C'est logique, car dans de nombreuses entreprises, cela n'est ni attendu ni souhaité des RH.
**Qu'est-ce qui t'a plu chez Digitec Galaxus ?
J'ai été attiré par les valeurs de l'entreprise, les hiérarchies plates, la liberté de création et, enfin et surtout, la possibilité de travailler à nouveau dans une entreprise numérique. Je n'ai donc pas hésité longtemps avant de postuler.
Qu'as-tu trouvé ici au cours des premières semaines ?
Toutes les conditions sont réunies pour faire du bon travail ! L'atmosphère d'entraide, que je ressens au quotidien, me motive énormément. J'ai été accueilli chaleureusement et à bras ouverts. Avoir la liberté d'essayer de nouvelles choses, de changer celles qui existent et d'assumer ses responsabilités sont, pour moi, des conditions indispensables pour se sentir bien dans son travail. On m'a aussi, dès le début, clairement communiqué ce que l'on attendait de moi et où se situaient les défis. J'apprécie beaucoup cette ouverture d'esprit et cette transparence.
Et qu'est-ce qui t'as le plus surpris ?
Beaucoup de choses ! Mais il y a trois choses que je n'avais encore jamais vécues auparavant : tout d'abord, l'énorme transparence avec laquelle la communication s'effectue. Quiconque souhaite, par exemple, se plonger dans le chiffre d'affaires de l'entreprise ou les objectifs annuels, par exemple, peut le faire. Deuxièmement, la multiplicité des personnes et des personnalités dans l'entreprise – la diversité n'est pas seulement un mot à la mode pour nous, elle est vécue au quotidien. Et troisièmement : nous ne connaissons pas de règles strictes, mais nous travaillons selon des principes. En effet, les règles ne font que limiter la créativité et la marge de manœuvre.
« Aux RH nous recevons en moyenne une centaine de demandes d'employés par jour. »
Ta carrière professionnelle a débuté dans la communication interne. Après quelques postes dans le marketing et la stratégie de marque, tu as osé le grand saut vers les ressources humaines. Tu en avais assez des esprits créatifs ?
Non, pas du tout. Bien au contraire. La communication, le marketing et les RH ont de nombreux points communs et sont toujours en contact. De plus, je considère que mon travail consiste à relier ces mondes entre eux et à apporter mon savoir-faire du domaine de la communication aux ressources humaines. Cette mission est plus difficile qu'il n'y paraît. D'autant plus que je n'ai jamais eu un travail aussi polyvalent auparavant.
Dans les couloirs de nombreuses entreprises, les « RH » sont souvent appelés « R » pour plaisanter. La raison : there is no human left ! D'où la question qui dérange : une entreprise numérique à l'ère du numérique a-t-elle encore besoin du département des ressources humaines ?
Le fait est que de plus en plus de processus dans le domaine des ressources humaines sont numérisés. Je vois également un grand potentiel dans le recrutement et l'administration. Mais il est clair que chaque employé reste un humain qui souhaite bénéficier d'un soutien. Un chiffre qui illustre parfaitement mes propos : Aux RH nous recevons en moyenne une centaine de demandes d'employés par jour. Par conséquent, le « H » continuera à jouer un rôle très important à l'avenir. C'est justement dans le monde du travail numérique que la « touche humaine » devient toujours plus importante (cet article montre quelques bons exemples).
**Dis-moi : de quelle mission as-tu hérité quand tu as rejoint Digitec Galaxus ?
Ma mission est d'accélérer l'administration des RH et, en même temps, d'adapter tous les processus et services aux besoins des employés et du leadership. Dans les entreprises suisses, seule une poignée de départements des ressources humaines travaillent selon ce modèle. Je suis persuadée qu'un département des RH agile va à Digitec Galaxus comme un gant. Aucun département de l'entreprise ne se ressemble et les besoins varient en conséquence. L'approche traditionnelle des ressources humaines « One size fits all » est devenue obsolète chez Digitec Galaxus.
Pour cette raison, depuis octobre 2019, nous avons également rendu les équipes des RH interdisciplinaires. De cette façon, nous nous assurons que chaque processus est considéré sous différents angles et que la meilleure solution possible est trouvée. En plus des nouvelles équipes RH, les différents rôles (Admin, Recruiting, HR Business Partner, et Sytèmes et Processus) n'ont pas tous les mêmes tâches et responsabilités en fonction des départements qu'ils servent. Pour le Supply Management, par exemple, nous travaillons avec un « recruteur » classique, tandis que pour le département Product Development, nous avons recherché une expertise dans le domaine « Active Sourcing ».
« La valeur d'entreprise « responsable » permet à Digitec Galaxus de se démarquer fortement du reste du marché. »
À tes yeux, à quoi ressemble un service RH moderne ?
À mon avis, un département des ressources humaines moderne doit répondre à quatre critères :
En parlant de recrutement : de nombreuses grandes entreprises font tout leur possible pour attirer de jeunes talents. Des solutions attrayantes en matière de caisse de pension, des horaires de travail flexibles, des périodes de congé parental prolongées et bien plus encore. Qu'a Digitec Galaxus a offrir ?
Oui, il est vrai que la concurrence pour les meilleurs talents devient de plus en plus rude. Cependant, la valeur d'entreprise « responsable » permet à Digitec Galaxus de se démarquer fortement du reste du marché. Nos processus de décision sont plus courts que dans des entreprises comparables et nos employés disposent d'une plus grande marge de manœuvre. Concrètement : les employés peuvent faire preuve de beaucoup d'initiative, prendre leurs responsabilités et faire avancer les choses de manière indépendante. Cet aspect gagne en importance et en popularité, surtout auprès des jeunes générations.
**Si on t'offrait un vœu pour Digitec Galaxus, qu'est-ce que tu souhaiterais ?
Un seul ?! Non, je plaisante. Je souhaiterais que, chaque année, grâce à des décisions judicieuses et fondées, nous consolidions notre position sur le marché suisse et allemand.
Mon travail, c’est de m'assurer que les employés et les journalistes sont au courant de ce qui se passe chez Digitec Galaxus. Cela dit, rien ne fonctionne sans un grand bol d'air frais et une bonne dose d’activité physique. Je recharge mes batteries dans la nature pour rester à jour et je trouve la sérénité nécessaire pour apprivoiser mes enfants en écoutant du jazz.