

Hourra, c’est bientôt la fin du monde
La fin est proche. À en croire les preppers, l'apocalypse est pour bientôt. Ils ne savent pas exactement ce qui va se passer, mais ils se préparent à toute éventualité. Le mot d’ordre? Trouver un refuge pour survivre à des situations extrêmes: panne de courant, catastrophe nucléaire, éruption volcanique ou même guerre. Il n’y a là aucun scénario que les preppers ne puissent pas envisager.
La cave d’un prepper sert autant d'entrepôt que de refuge: nourriture sèche pour un an environ, réservoirs d'eau, stations de traitement, groupe électrogène, bouteilles de gaz, bois de chauffage, masques de protection, combinaison NRBC et arbalète (mais uniquement destinée à la chasse aux animaux). Pour beaucoup, se préparer à une fin du monde semble tiré par les cheveux. Mais des scénarios plausibles d’une apocalypse de moindre envergure existent bel et bien. Par ailleurs, les médias, les politiques et les réseaux sociaux entretiennent un climat de peur. Pas étonnant donc que beaucoup de gens veuillent se tenir prêts. Ce ne sont pas les théoriciens du complot ou les adeptes de sectes qui prédisent la fin du monde. Il faut plutôt regarder du côté de votre voisin ou de votre cousin qui, en catimini, fait le plein pour son bunker. Les preppers sont devenus socialement acceptables. Ou alors ils l’ont toujours été. Jusqu'à récemment, le survivalisme était inscrit dans la législation. Ce n'est qu'en 2012 que la loi sur l'obligation de construire des abris anti-atomiques privés a été assouplie. Aujourd'hui, la préparation d’un scénario apocalyptique est une affaire privée. Si vous ne savez pas qui de votre entourage a organisé un abri antiapocalypse au sous-sol, c’est qu’il y a une bonne raison. Après tout, qui voudrait partager ses coûteuses rations d'urgence si une catastrophe venait à se produire? Par conséquent, le prepper préfère garder le silence plutôt que de céder ses provisions. En cas d'urgence, c’est l’égoïsme qui prendra le pas sur la solidarité. Quand il s'agit de survie, c’est chacun pour soi. Si cela se produit vraiment, les preppers ont déjà leur hymne (à condition que le panneau solaire soit en mesure de charger le lecteur de musique et la boombox).
Les preppers, ces experts en survie, sont parés à presque toutes les éventualités. Nous avons donc résumé pour vous les scénarios, classés par nos soins en fonction de leur degré de probabilité.
Pour bientôt
Inondation
Vous devez abandonner votre maison, la nourriture se faire rare. En raison du manque d'eau potable, les maladies prolifèrent.
Très probable
Panne de courant prolongée
L'obscurité est gênante. Comme aucune caisse en magasin ne fonctionne, il vous faudra avoir assez de provisions et d'appareils auto-alimentés à dispo.
Probable
Pandémie
Infection mortelle à l’échelle nationale ou mondiale. Vous serez placés en quarantaine et devrez porter des vêtements de protection si vous sortez de chez vous.
Catastrophe nucléaire
Tout est contaminé, la nourriture et l’eau manquent. Vous devrez rester dans un abri antiatomique.
Très peu probable
Éruption volcanique
Les cendres volcaniques assombrissent l'atmosphère pendant des mois. Conséquence: des récoltes perdues en raison de l'obscurité.



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Graines de légumes
Sursaut gamma
La couche d'ozone protectrice est détruite, les rayons du soleil deviennent très nocifs: vous devez alors vous protéger lorsque vous sortez.
Quasi impossible
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Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite.