En coulisse

Vous souvenez-vous des Kapla ?

Ils m'ont fasciné, marqué et aussi frustré ; les jouets de mon enfance. Les planchettes en bois Kapla sont l'un d'entre eux.

Est-ce que je peux en ajouter encore une ? Est-ce que je peux mettre encore une planchette de plus ici ? « Clac, clac, clac ! » Tout s'écroule sous mes doigts. Deux heures de travail pour rien. Et comment est-ce que je me sens ? Je suis content, ça aussi fait partie de l'expérience Kapla.

C'est vers l'âge de quatre ou cinq ans que j'ai, pour la première fois, utilisé les planchettes en bois de Kapla. Encore jeune et avec une coordination œil/main plutôt mauvaise, je faisais alors mes premières constructions sur le sol du salon. Elles étaient loin d'être des prouesses architecturales. Bien au contraire : au début, j'ai surtout créé des garages tordus pour mes petites voitures.

Aujourd'hui, je ne suis pas architecte et ne calcule pas la statique de bâtiments gigantesques, mais l'expérimentation pratique m'est restée. Que ce soit à l'école, à l'université ou au travail, apprendre la théorie n'est pas pour moi. Je dois pouvoir essayer, échouer et réessayer. Après tout, c'est en faisant que l'inventeur de Kapla a eu l'idée des planchettes.

L'antiquaire et son château

L'histoire de Kapla a commencé à la fin des années 60, lorsque Tom van der Bruggen s'est rendu dans le sud de la France. Outre le climat subméditerranéen atlantique, l'antiquaire néerlandais est surtout tombé amoureux d'une ancienne ferme en ruine. Il s'est fixé pour objectif de la reconstruire et de la transformer en château.

De retour chez lui, van der Bruggen a bricolé une maquette de son projet de construction. Mais comme ses cubes de construction de l'époque étaient trop massifs pour lui permettre de construire un modèle réaliste, il a décidé de créer ses propres éléments de construction. La forme originelle des Kapla, un acronyme de « KAbouter PLAnkjes », qui signifie « planchette de lutin » en français.

Record de 18,76 mètres

Je n'ai jamais eu l'ambition de battre un record du monde dans mon enfance, mais j'ai un point commun avec ces scouts : leur temps fort était de faire s'effondrer la tour à la fin.

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