Un designer industriel explore la source lumineuse du futur

Pia Seidel

27/9/2019

Randy Looser, diplômé en design industriel, a testé le film LEC de différentes manières. Une source de lumière qui n'a guère été utilisée jusqu'à présent. Le designer veut montrer ce qu'il est possible d'en faire à l'avenir.

Il y a quelques semaines, j'ai découvert pour la première fois la source lumineuse « LEC » à la haute école des Arts de Zurich. Le designer industriel Randy Looser a exposé deux produits qui montrent comment la LEC – Light-emitting Electrochemical Cell – peut être utilisée. Lors d'une réunion, il m'explique brièvement en quoi consiste la « source lumineuse du futur ».

2D à 3D

« Les nouveaux produits n'ont de sens que si de nouveaux matériaux sont utilisés », explique Randy. C'est pourquoi il a consacré sa thèse de bachelor au matériau LEC, encore peu utilisé actuellement. Semblable à l'OLED, il s'agit d'un composant électronique à couche mince qui peut générer de la lumière diffuse en conjonction avec une tension électrique. Comme LEC se présente sous la forme d'un film, le designer a trouvé une solution pour en faire une construction stable.

Dans sa documentation, il me montre à quel point il s'est plongé dans le sujet et à recherché sur le matériau. À l'aide de papier et de diverses techniques de pliage, il a testé comment transformer le film LEC en objet 3D. Ce faisant, des structures me rappelant l'origami ont été créées. Je suis également étonné quand il me montre comment il combine la LEC avec d'autres matériaux : dans le processus, il utilise même des briques LEGO.

Pour plus de visibilité

Le premier produit montre comment le film LEC peut rendre les cyclistes plus visibles dans la circulation routière. Il s'agit d'un mélange entre un éclairage pour vélo et un garde-boue et peut être produit en blanc ou en rouge. Il peut donc servir aussi bien de feu avant que de feu arrière. La plage de tension va de trois à six volts. Par l'intermédiaire d'une batterie ou d'une dynamo, il peut éclairer de 5000 à 8000 heures. Avec une utilisation de 24 heures, cela représente environ 208 jours. Avec une utilisation régulière d'environ deux heures par jour, la source lumineuse fonctionnerait pendant plus de 6 ans.

Le principal avantage de cette lampe de sécurité est que, contrairement à la plupart des lampes de vélo, elle n'éclaire pas seulement vers l'avant et l'arrière, mais aussi sur les côtés grâce à sa grande surface. Si la lumière n'est pas allumée, ou si la batterie est vide, elle sert également de réflecteur. Il est doté d'une grille de points sur la surface du garde-boue. Cette dernière est réfléchissante et rend le vélo visible de tous les côtés. Pour d'autres concepts, le film peut également être installé directement sur le vélo. Par exemple, le film LEC peut être fixé autour du guidon pour créer un phare adapté.

Le second produit est dédié aux chantiers. Parce que Randy a déjà travaillé comme électricien sur un chantier de construction à l'âge de 15 ans, il a revu le design des lumières de chantier. Son prototype est, contrairement aux modèles désuets, pliable. Les deux idées de produit montrent que la nouvelle source lumineuse peut être utilisée de différentes manières. Je suis curieux de voir où la LEC va bientôt nous éclaire et laquelle de ses idées Randy va mettre en application.

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Pia Seidel

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Comme une pom-pom girl, je soutiens le bon design et vous fais découvrir tout ce qui a trait aux meubles et à l’aménagement intérieur. Régulièrement, je vous présente des astuces d’intérieur simples mais raffinées, je parle des tendances et j’interviewe des esprits créatifs sur leur travail. plus

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