Test de produit

Tefal Eversharp : des couteaux avec aiguiseur intégré

24/4/2023

Je classe ces deux couteaux dans la catégorie des « curiosités » : ils sont en effet contenus dans un étui qui fait également office de pierre à aiguiser. Cela fonctionne, mais je reste quand même avec mes couteaux chers.

Le système « Eversharp » est simple à expliquer : chaque fois que je retire le couteau de son étui ou que je le remets en place, il est aiguisé. Cela fonctionne, pour autant que je puisse en juger. Mais le plus gros problème de ces deux produits, c’est que les couteaux ne sont pas vraiment bons. Tout le travail d’affûtage ne sert pas à grand-chose.

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Bien sûr, je ne peux pas exiger d’un couteau en acier inoxydable qu’il soit aussi tranchant que mes couteaux japonais de Tokyo que j’utilise habituellement. Ce n’est pas nécessaire non plus. Pour les petits budgets, cela suffit amplement. Comme les couteaux sont bien fixés dans leur étui, vous pouvez aussi les ranger dans un tiroir avec d’autres ustensiles de cuisine sans que la lame soit endommagée.

Les deux lames toujours tranchantes.
Source : Simon Balissat

Les deux lames sont fabriquées en acier X50CrMoV15. Vous pouvez lire ici ce que signifie cette désignation énigmatique. La version courte : les couteaux fabriqués avec cet alliage ne peuvent pas garder leur tranchant longtemps. Un inconvénient qui est compensé par l’affûtage automatique des couteaux « Eversharp ». Dans la pratique, je m’en sors bien au quotidien avec les deux couteaux. Les légumes dont la peau est plutôt coriace, comme les tomates ou les poivrons, ne posent aucun problème. Les lames glissent également à travers la viande crue et rôtie comme dans du beurre chaud. En revanche, les couteaux ne sont pas adaptés aux choses plus dures comme le cartilage ou les os.

Tiennent bien dans la main

Tous deux tiennent bien en main et, avec leurs 153 grammes (santoku) et 159 grammes (couteau de cuisine), ils sont certes lourds, mais pas lourds du tout. À titre de comparaison, mon couteau santoku japonais est nettement plus lourd, avec près de 190 grammes. En revanche, le couteau santoku de Victorinox ne pèse que 110 grammes. L’important pour moi est qu’il n’y ait pas trop de poids sur la lame ou le manche, donc que les couteaux soient bien équilibrés. C’est le cas des deux couteaux « Eversharp ». Seule la petite arête sur la lame me gêne un peu lors de la découpe. Or, celle-ci est nécessaire pour que les couteaux ne tombent pas de leur étui.

La dent en haut de la lame est parfois gênante lors de la découpe.
Source : Simon Balissat

Controverse : ces couteaux peuvent-ils aller au lave-vaisselle ?

Enfin, j’ose une affirmation très controversée. Bien que le fabricant recommande de laver les couteaux à la main, rien n’empêche de les passer au lave-vaisselle. En effet, comme ils sont de toute façon affûtés, il importe peu qu’ils s’émoussent un peu dans la machine, ce qui est le principal argument contre le lavage des couteaux au lave-vaisselle.

Conclusion : de bons couteaux de tous les jours à emporter avec soi

J’aime les curiosités comme ces deux couteaux avec aiguiseur intégré. Mes attentes étaient grandes et ont été satisfaites par les deux couteaux. Je ne dirais pas que les couteaux sont toujours tranchants, mais plutôt qu’ils ne sont jamais émoussés. De plus, l’étui fait office de protection de la lame, ce qui me permet de l’emporter facilement, par exemple dans un appartement de vacances loué. Ils ne remplacent en aucun cas les couteaux coûteux et spécialisés, car ceux-ci sont plus tranchants s’ils sont correctement aiguisés.

Est-ce que vous achèterez un tel couteau ? Je me réjouis de recevoir un commentaire de votre part.

Cet article plaît à 58 personne(s)

Simon Balissat

Teamleader Editorial

Simon.Balissat@digitecgalaxus.ch

Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite.

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