
En coulisse
Projet semi-marathon : dernière ligne droite avant le départ
par Oliver Fischer
Un semi-marathon et fin de l’aventure ? Pas pour moi. Il y a un an, j’ai couru mon premier semi-marathon lors du « Greifenseelauf », une épreuve de course à pied se déroulant généralement fin septembre autour du lac de Greifen, près de Zurich. Dans quelques jours, je serai à nouveau sur la ligne de départ.
Complètement vide. Zéro énergie. KO. Sans force. C’est ce que j’ai ressenti après avoir franchi la ligne d’arrivée du Greifenseelauf il y a très exactement un an. Je venais de faire le tour du lac de Greifen, soit 21,1 kilomètres d’Uster à Uster. Mon premier semi-marathon. Avec Claudio, mon ami et collègue de travail de l’époque, j’avais consacré six mois à me préparer pour la course. Ensemble, toutes les deux semaines, nous partagions ici, dans le magazine de Galaxus, nos (més)aventures, nos défis et nos réflexions.
À peine nous étions-nous retrouvés la semaine d’après-course pour faire le bilan, que Claudio m’envoyait déjà sa confirmation d’inscription pour l’édition 2025. « Défi accepté », m’étais-je dit, en m’inscrivant moi aussi. Et c’est ainsi que je me retrouve assis ici, à quelques jours du Greifenseelauf 2025, pour passer les douze derniers mois en revue.
Lors de notre bilan, j’avais déclaré en toute bonne foi, qu’à l’avenir, j’essaierai de participer à deux ou trois semi-marathons et quelques courses plus courtes chaque année. Rétrospectivement, j’ai peut-être été un peu trop optimiste, mais je n’ai pas échoué non plus.
J’ai couru un semi-marathon début avril dans les Grisons : la Bündner Frühlingslauf de Thusis, le long du Rhin, jusqu’à Reichenau. Au lieu de rassembler plus de 10 000 inscrites et inscrits, seules quelques centaines de personnes étaient au départ. Les coureurs pour le plaisir, les coureurs spontanés, les perdants de paris et autres coureurs aux ambitions modestes (dont je fais partie), pourtant nombreux au Greifenseelauf, étaient totalement absents. Avec mon temps de 2h05, je faisais donc plutôt partie des laissés-pour-compte. C’était quand même super, d’une part parce que la météo et le paysage étaient magnifiques et, d’autre part, parce que courir sans trop de monde autour était beaucoup plus agréable. À la mi-mai, j’ai aussi participé à l’une des plus longues étapes de la SOLA-Stafette, une célèbre course de relais à Zurich.
J’ai vraiment adoré participer à ces deux courses, même si j’ai pris le départ en étant beaucoup moins entraîné que l’an dernier. Depuis septembre dernier et jusqu’à il y a un peu plus d’un mois, je faisais du jogging en moyenne deux fois par semaine.
J’ai plutôt misé sur d’autres activités sportives pour me préparer. J’ai par exemple tenté le crossfit. J’ai beaucoup aimé, mais pas de là à m’engager pour un entraînement régulier en groupe. J’ai aussi lu le livre Défi fitness 90 jours pour les hommes (en allemand) qu’un ami m’a recommandé. Il l’a suivi lui-même, car il avait été privé de jogging pendant un certain temps. Cela dit, la motivation me manquait. Je vais peut-être m’y (re)mettre cet hiver.
Au printemps, après des années, j’ai à nouveau manié la crosse d’unihockey pendant quelques entraînements et un tournoi. Je compte d’ailleurs en faire régulièrement à partir de la semaine prochaine. Depuis cet été, j’ai un gravel bike dans mon garage et j’ai déjà pu l’enfourcher pour quelques sorties.
Ce n’est que depuis le mois d’août que je suis de nouveau passé à au moins trois entraînements par semaine en vue du semi-marathon. Motivé, entre autres, par ma connexion à mon chef Martin sur Garmin-Connect, qui me permet de suivre ses entraînements quotidiens. Et, que dire... Apparemment, je l’ai provoqué avec mon temps de 2h00 l’année dernière. On dirait qu’il n’a pas digéré le fait que je l’ai battu de cinq minutes lors de mon premier semi-marathon. Il vise maintenant un temps de 1h58 et suit les conseils d’un coach pour y parvenir. Il en parlera la semaine prochaine (spoiler : il a réussi la répétition générale avec brio).
Quant à moi, je n’ai pas atteint ses quatre courses hebdomadaires et j’ai également renoncé à un coach, mais à quelques jours de l’événement, je me sens en forme et bien préparé. Je ne sais pas si je peux (et veux) le défier, mais qui sait comment je me sentirai le jour J. Il se peut que l’ambition me rattrape, cher chef...
Globetrotteur, randonneur, champion du monde de wok (pas celui sur la piste de bobsleigh), jongleur avec les mots et passionné de photos.
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