
Premier avatar dans le stade : "Rapidini" exauce les vœux les plus chers

Il ressemble à un babyphone surdimensionné et "robot de téléprésence" ne sonne pas vraiment sexy. Mais l'avatar "Rapidini" n'est pas ridicule, il offre aux enfants gravement malades une expérience particulière dans les stades.
Le dernier recrutement du Rapid Vienne fait les gros titres : Ce n'est pas Neymar, mais un avatar qui est la nouvelle star du recordmeister autrichien. Celui-ci n'est ni animé de manière à peu près correcte comme la version méta de Mark Zuckerberg, ni capable de se déplacer dans des mondes virtuels. Il n'est qu'un bloc de technologie grisâtre qui rappelle de loin une tête. Mais l'idée qui se cache derrière est plus belle que n'importe quel métavers : "Rapidini" fait sortir des enfants gravement malades de leur isolement pour les placer au cœur de l'action.
Plus qu'un coup de marketing
Lors de sa première dans un stade, l'appareil a fait le bonheur de Mu-Hao, 9 ans. Grâce à "Rapidini", il a pu voir ce week-end les coulisses de son club favori et entrer dans le stade avec le joueur Jonas Auer, entre autres. "J'ai pu assister au match aux côtés des joueurs et de l'entraîneur. J'ai eu l'impression d'avoir joué avec le Rapid", fait savoir le garçon, qui se remet actuellement d'un séjour à l'hôpital, dans le communiqué de presse du club.

Source : SK Rapid/Red Ring Shots
Un robot de téléprésence comme "Rapidini" peut non seulement procurer des moments forts en émotions, mais aussi permettre aux enfants malades de participer davantage à la vie quotidienne. Par exemple à l'école. Avec une application comme interface, l'image et le son sont transmis. L'enfant peut contrôler le mouvement et la direction du regard, adapter le volume de la parole et exprimer des émotions telles que la joie, la tristesse et la confusion à travers les yeux de l'avatar.
Toute innovation dans un stade de football n'est pas forcément une bonne idée. Ce projet sous l'égide de "Vivre le Rapid" l'est. Il est probable que "Rapidini" ait beaucoup ri ce week-end.
Titelbild: SK Rapid/Red Ring Shots

Écrivain amateur et père de deux enfants, j’aime être en mouvement et avancer en équilibre sur le chemin sinueux de la vie de famille. Je jongle avec plusieurs balles et il m’arrive parfois d’en faire tomber une. Il peut s’agir d’une balle, ou d’une remarque. Ou des deux.