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L'avenir est au gratte-ciel en bois

Des scientifiques de l'université de Cambridge estiment que les gratte-ciel du futur seront construits en bois, un matériau naturel beaucoup plus écologique que l'acier et le béton.

La population mondiale ne cesse de croître, en particulier dans les zones urbaines. Dans ce contexte, l'expression « stress lié la densification » – soit trop de gens vivant sur un espace restreint – fait des émules. Conséquence logique ? Construire en hauteur. Cette idée n'a rien de dérangeant en soi si ce n'est que le réchauffement climatique s'invite dans l'équation.

En effet, le béton armé n'est pas un matériau de construction durable. La production de ciment – liant utilisé dans la préparation du béton – génère une grande quantité de CO2. L'acier s'en sort un peu mieux – notamment grâce à un taux de recyclage de 70 % –, mais affiche malgré tout un bilan écologique médiocre à l'étape de la métallurgie primaire.La situation est, en revanche, complètement différente avec le bois, un matériau naturel qui repousse et absorbe le CO2 pendant sa propre croissance. Les mêmes fondations d'un bâtiment en acier et en béton peuvent accueillir une structure en bois plus haute du fait de la légèreté du matériau de construction, lequel, selon les scientifiques de l'Université de Cambridge, possède un avenir radieux.

Cependant, il existe trois préoccupations majeures auxquelles les chercheurs se heurtent constamment : le risque d'incendie, la déforestation et la pourriture, des éléments qui ne poseraient aucun problème.

Premièrement, dans le secteur du bâtiment, on utilise du bois massif lamellé-croisé subissant un traitement ignifuge. La couche de carbone alors générée par l'incendie a un effet calorifuge qui protège le bois intérieur, rendant les structures dans ce matériau plus stables que celles en acier, lesquelles, à un moment donné, s'effondrent les unes sur les autres comme un château de cartes.

Deuxièmement, une sylviculture durable permet de résoudre le problème de la gestion des forêts. Il convient de noter que la plus grande part de déforestation provient non pas de la construction, mais de l'agriculture.

Troisièmement, le bois, dont l'ennemi est l'humidité, est un matériau naturel qui pourrit, problème pouvant être minimisé grâce à l'agglutination de différentes couches de bois. De ce fait, il cesse de « travailler ».

Dernier avantage ? L'ouverture de nos villes à la nature par le truchement des gratte-ciel en bois entraînerait des effets positifs sur le moral et sur le stress.

Pensez-vous qu'ils dessineront bientôt la ligne d'horizon des cités de demain ?

Voulez-vous savoir de quel bois se chauffera le futur ? Alors suivez moi pour ne pas en perdre un copeau !

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Élargir mon horizon: voilà comment je résumerais ma vie en quelques mots. J'aime découvrir de nouvelles choses et en apprendre toujours plus. Je suis constamment à l'affût de nouvelles expériences dans tous les domaines: voyages, lectures, cuisine, cinéma ou encore bricolage. 


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