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Éponge Naiked : la couture de trop

4/1/2022

Je remplace régulièrement des objets de mon ménage par d'autres pour des raisons de durabilité : sacs en plastique, cosmétiques, viande et maintenant éponge à vaisselle. Malheureusement, l'éponge en luffa de Naiked n'a pas réussi à s'imposer.

Les microplastiques sont mauvais pour l'environnement, tout comme le plastique à usage unique, les voyages en avion, et les énergies fossiles, à l'exception du gaz naturel bien sûr (clin d'œil pour toi UE). Il y a beaucoup de choses que nous pourrions changer dans la vie de tous les jours pour résoudre les problèmes environnementaux créés par nous.

La vaisselle en fait également partie. Je m'efforce à chaque fois de ne pas laisser couler l'eau, on a vite fait de remplir l'évier et d'ouvrir le robinet pour rincer la mousse résiduelle. Les habituelles éponges en plastique sont également nocives pour l'environnement, d'autant plus que, selon une étude de l'université de Furtwangen, il faudrait les jeter au bout d'une semaine en raison de la charge bactérienne. Voilà des déchets en plastique qui remplissent les décharges ou finissent dans les fourneaux des incinératrices.

Alors, débarrassez-vous-en une bonne fois pour toutes. Personnellement, j'ai acheté une éponge en luffa de la marque Naiked.

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Naiked Luffa

1 pcs

Une courge éponge

Composées de légumes, les éponges en luffa sont 100 % d'origine naturelle. Semblable à une courgette et consommée comme légume en Asie, la jeune courge spongieuse devient fibreuse et sèche à l'intérieur, conditions sine qua none pour en faire une éponge de bain ou de vaisselle. L'Israël préchrétien l'utilisait pour l'hygiène corporelle. Jusqu'au début du XXe siècle, le luffa était également utilisé comme filtre à huile sur les bateaux à vapeur. Aujourd'hui, les fibres sont utilisées au Paraguay comme substitut de bois pour la construction de maisons, par nécessité, le Paraguay n'ayant tout simplement presque plus de bois après des décennies d'exploitation forestière abusive.

Mais revenons à notre éponge à vaisselle ! J'aime beaucoup le design de l'emballage et le marketing. Les articles en ligne, tous positifs, sur l'éponge en luffa ont également éveillé en moi une sorte d'anticipation, mais quelque peu assombrie par le déballage. Sortie du carton, l'éponge dégage une drôle d'odeur, paradoxalement un peu chimique. Une fois mouillée, elle s'assouplit, mais pas sur les bords malheureusement, coupés et munis d'une couture permettant de comprimer le luffa et de le rendre rigide. C'est peu gênant pour le lavage des assiettes, mais ça l'est pour les verres, car l'éponge ne s'adapte pas aux surfaces rondes.

Urbi et orbi

Les bords rigides de l'éponge ne permettent pas non plus un essorage correct. Un rapide mouvement centrifuge de la main est presque nécessaire, tel un pasteur qui bénirait ses fidèles. Sans ce mouvement, l'éponge est trop imbibée, ce qui est gênant pour nettoyer la surface autour de l'évier. Mais l'éponge peut être suspendue pour sécher, ce qui me plaît beaucoup à nouveau.

Après plusieurs lavages manuels, j'ai l'impression que l'éponge naturelle mousse beaucoup moins que son homologue synthétique, ce qui n'est pas grave en soi, mais contredit la formule suivante : mousse = propre. Je rencontre d'ailleurs ce même problème avec de nombreux dentifrices naturels.

Peu de mousse, mais l'assiette est propre.

Comme le luffa est plus rêche que la mousse, les résidus tenaces s'enlèvent facilement des casseroles et des poêles, mais un peu moins bien de l'éponge dont il faut toujours enlever les restes de nourriture. Mais au moins je les enlève. Sur le côté rugueux de l'éponge conventionnelle, il reste aussi pas mal de choses qui ne peuvent parfois même plus être enlevées. Si vous avez récemment nettoyé votre caquelon après une fondue au fromage, vous savez alors de quoi je parle.

Bonne idée et marge de progression

J'ai envie d'aimer cette éponge par soucie pour la planète. Mon exemplaire de Naiked, lavable à 120 degrés, est compostable et fabriqué main en Espagne (on ne sait pas si le luffa a été cultivé là-bas). Malgré toutes ces merveilleuses propriétés, je reste attirée par l'éponge synthétique, plus souple, plus douce, parfaitement adaptée aux surfaces de la vaisselle et à essorage facile. En outre, ses bords ne piquent pas la main. J'essaierai peut-être une éponge écologique en cellulose en attendant de trouver l'éponge en luffa qui me convient. Dans ce cas, seule la colle entre la face rugueuse et la face souple est artificielle (polyuréthane). Après tout, je ne souhaite pas continuer à jeter du micro ou macroplastique dans la nature.

Peut-être que mon chemin mènera de l'éponge synthétique (en bas) à l'éponge en luffa (en haut) en passant par la cellulose/le PET recyclé.

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Carolin Teufelberger

Editor

carolin.teufelberger@digitecgalaxus.ch

Élargir mon horizon: voilà comment je résumerais ma vie en quelques mots. J'aime découvrir de nouvelles choses et en apprendre toujours plus. Je suis constamment à l'affût de nouvelles expériences dans tous les domaines: voyages, lectures, cuisine, cinéma ou encore bricolage.

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