Après ma visite chez Carla Opetnik, adepte du "zéro déchet", j'ai pris une décision : Je veux rendre ma routine de soins plus (éco)consciente. Je commence par un déodorant fait maison qui, étonnamment, fonctionne mieux que tout ce que j'ai jamais testé.
En tant que fan de Disney je vois toujours la vie en rose, je vénère les séries des années 90 et les sirènes font partie de ma religion. Quand je ne danse pas sous une pluie de paillettes, on me trouve à des soirées pyjama ou devant ma coiffeuse. PS Le lard est un de mes aliments favoris.
Si vous m'aviez dit il y a quelques mois qu'un jour je ne me promènerais plus qu'avec un déodorant "fait maison" sous les bras, je vous aurais fait un pied de nez. Non pas parce que je saluais une alternative aux produits chimiques quotidiens, mais parce que je pensais connaître mon corps. J'étais convaincue qu'un déodorant DIY ne pouvait en aucun cas me protéger des odeurs. Après tout, tous les déodorants traditionnels sans sels d'aluminium avaient échoué jusqu'à présent, à une exception près
Test de produit
Fini la transpi!
par Natalie Hemengül
Quiconque regarde le prix de ce "produit d'exception" comprend rapidement pourquoi il ne constitue pas une option à long terme pour moi. À cela s'ajoute une sensation de port humide et légèrement collante avec laquelle je ne me sens pas vraiment à l'aise. Deux autres points vont à l'encontre de ma résolution : L'emballage plastique et le fait que je ne sache pas tout ce qu'il contient. Je ne souhaite certainement pas remplacer tout ce qui se trouve dans mon armoire de salle de bains selon ces critères, mais au moins les produits de soin que j'utilise quotidiennement devraient s'y trouver. Mon déodorant en fait partie.
Il y a environ un an, mon esthéticienne m'a conseillé d'éviter les déodorants traditionnels et de les remplacer par un mélange d'huile de coco et de bicarbonate de soude. C'est dommage que je n'ai pas demandé à l'époque quelles étaient les bonnes proportions pour ce mélange. J'ai donc acheté un petit pot d'huile de coco (28 ml), j'y ai ajouté une cuillère à café de bicarbonate de soude (c'est ce que disait la première recette DIY que j'ai trouvée sur Google) et j'ai essayé de m'en mettre sous les bras pendant un week-end. Au bout de deux heures, je commençais déjà à sentir
En novembre, je suis allée chez Carla Opetnik. Sa philosophie de vie : produire moins de déchets et utiliser des alternatives naturelles chaque fois que c'est possible. Elle m'a également recommandé le mélange coco/soude. Lorsque je lui ai parlé de ma tentative ratée, elle m'a conseillé d'utiliser davantage de bicarbonate de soude. Celui-ci combat en effet les bactéries responsables des odeurs. Dès que l'on commence à sentir, le bicarbonate de soude est pour ainsi dire "épuisé". J'ai donc donné une autre chance à l'opération. Cette fois-ci, j'ai procédé comme suit : Frotter une pointe de couteau d'huile de coco sous les bras et saupoudrer de bicarbonate de soude sur les doigts huileux. Ce qui reste collé sur eux, je le mets également sous les bras. Attention : Ne frottez pas trop le bicarbonate de soude pour ne pas irriter la peau.
Je suis maintenant heureuse d'annoncer que j'ai renoncé aux déodorants traditionnels pendant quatre semaines presque sans interruption. Seule exception : les fêtes de fin d'année en famille. Comme l'huile de coco, si elle se liquéfie, est tout sauf adaptée aux voyages, j'ai dû faire une exception. Mais sérieusement, où était cette astuce toute ma vie ? Si j'ai appliqué suffisamment de bicarbonate de soude, je ne sens pas du tout le soir. Même pas un petit peu. Même mon vieux "Rexona Cotton Dry" avec de l'aluminium n'a pas pu me donner un tel résultat. Le seul "inconvénient" : Le mélange de coco et de bicarbonate de soude n'empêche pas la transpiration, car il ne ferme pas les pores de la peau. Cela signifie que vous transpirerez de toute façon. Probablement même plus que ce à quoi vous êtes habitué. Mais c'est ainsi que cela doit se passer. Le contraire ne serait de toute façon pas sain.
