S'agit-il d'une main-visage ? Ou un visage-mains ? Je ne sais pas. En tout cas, cette œuvre d'art de cinq mètres de haut, intitulée "Quasi", perturbe actuellement les habitants et les touristes de Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande.
Dans notre pays, nous sommes habitués à ce que l'art dans l'espace public suscite le débat. La dernière en date, la grue portuaire, a fait des vagues à Zurich en 2014 et a conduit à ce que la construction de grues portuaires soit désormais interdite dans la plus grande ville suisse. A l'époque, ce sont surtout les partis de centre-droit qui ont critiqué l'énorme objet d'art sur le Limmatquai, le jugeant trop cher. La grue a coûté 700 000 francs aux contribuables. Aujourd'hui, une œuvre d'art fait à nouveau parler d'elle. A l'autre bout du monde, en Nouvelle-Zélande.
On ne devrait plus jamais voir ça à Zurich : Une grue portuaire
Une loi inutile pour Zurich
A l'époque, l'UDC et les jeunes libéraux-radicaux avaient voulu empêcher la construction de l'objet d'art par le biais d'une initiative. Cela a duré trop longtemps. L'œuvre d'art était déjà de l'histoire ancienne lorsque l'initiative a été approuvée par le parlement de la ville. Il ne reste que l'article 43 b) du règlement municipal de construction et de zonage, qui interdit la construction de grues portuaires. Une interdiction qui ne devrait jamais trouver d'application.
L'œuvre sera visible à Wellington pendant les trois prochaines années, à condition que Wellington n'interdise pas la construction de grandes mains dans le centre-ville.
Que dites-vous de l'art dans l'espace public ?
Qu'il s'agisse d'une grue portuaire ou d'une main creepy, j'adore l'art dans l'espace public !
83%
Qu'est-ce que tu fais ? L'art appartient à la galerie !
7%
Le bel art, c'est bien, mais ça va trop loin pour moi
Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite.