
A voir et à revoir : Récolte des asperges avec Florian l'agriculteur

Florian Kuhn, 33 ans, est un agriculteur passionné qui dirige sa ferme à Wohlen, dans le canton d'Argovie, depuis trois générations déjà. En ce moment, ses champs sont remplis d'asperges prêtes à être récoltées. Découvrez en live streaming tout ce qui se passe avant que les longues tiges n'atterrissent dans nos assiettes. Crues et non coupées.
Il pleut des cordes. Des femmes et des hommes se tiennent courbés dans les champs, portant de petits paniers métalliques. Ils sont tous bien emmitouflés et pourtant à la merci des intempéries. Les asperges sont récoltées à Sonnhaldenhof par tous les temps. Les consommateurs des supermarchés ne se soucient pas de savoir si le soleil brille ou si les nuages se brisent pendant la récolte.

Le travail dans les champs est un travail pénible. La plupart des travailleurs venus spécialement pour la récolte des asperges viennent de Roumanie et de Hongrie. Heureusement pour Florian, tous sont arrivés à la ferme avant la grande crise de la corona. "Un ouvrier non formé ne peut guère tenir plus d'une demi-journée dans le champ", explique l'agriculteur. La raison en est d'une part l'effort physique, mais aussi la charge mentale. Cela fait des années que ses ouvriers viennent en Suisse pour récolter des asperges pendant environ trois mois. L'argent gagné leur permet de bien vivre dans leur pays d'origine.

Malgré la Corona, il y a assez à faire
Florian est habitué au dur labeur et aux longues journées. Enfant déjà, il aidait son père dans les champs. Très tôt, il a su qu'il voulait poursuivre l'exploitation. "J'aime la diversité de mon métier. Il n'y a pas deux jours ou deux saisons qui se ressemblent", surtout pas cette année. Les marchés et les restaurants ont été fermés pendant des semaines. Florian craignait donc une baisse des ventes. Mais comme il n'y a actuellement plus de tourisme d'achat dans les pays voisins et que les gens ont plus de temps pour cuisiner eux-mêmes, les inquiétudes se sont avérées infondées.
Dans des circonstances normales, les agriculteurs suisses ne pourraient pas faire face à un tel comportement d'achat. "Si seulement 10 à 15 pour cent de la population achetait des asperges locales, nous serions déjà au maximum de notre production. La situation n'est pas très différente pour les autres légumes cultivés en Suisse", estime Florian. Non seulement les courtes distances de transport, mais aussi le goût parlent en faveur des légumes locaux. "Les sols suisses sont compacts et argileux, ce qui les rend riches en nutriments. En Allemagne, par exemple, les sols sont plutôt sablonneux. L'eau s'écoule donc plus rapidement, ce qui nuit à la densité des nutriments", raconte Florian.

Pour l'instant, il n'y a guère de temps pour les jeux d'esprit. Florian et sa petite trentaine d'employés sont occupés dans les champs. Les hommes s'occupent de la récolte des asperges blanches qui poussent dans le sol. Les femmes récoltent les vertes. Indépendamment de la variété, le grand défi est de récolter toutes les asperges à temps et de les amener à la vente aussi fraîches que possible.
La journée est loin d'être terminée pour Florian. Il se réjouit déjà de son "Zmitternacht" bien mérité. Des asperges fraîches récoltées par ses soins et de la mayonnaise ( !) faite maison figurent chaque jour à minuit à son menu. A 5h30, une nouvelle journée commence.
Parties deux et trois à consulter


En tant que blogueur vidéo et producteur multimédia préparer le contenu sur différents médias et de toujours être à la pointe de la technologie va de soi. Chez digitec, cela se fait souvent sous forme de vidéo. Quand de nouveaux appareils photo, drones ou smartphones paressent sur le marché, je n’ai qu’une seule envie: les tester. Heureusement que je travaille à la source! Côté loisirs j’aime me retrouver à la montagne, que ce soit pour faire du ski, du vélo ou de la randonnée.