Iglhaut

Rares sont les fois où je suis tombé sous le charme d'un personnage de roman. Denis Scheck, ARD druckfrisch. Elle a un penchant pour les cocktails au whiskey et les vieilles social-démocrates, elle a de mauvaises dents, des problèmes d'argent et un talent pour le travail du bois : Iglhaut, qui tient son atelier de menuiserie dans la cour arrière d'un immeuble. La libre Iglhaut, qui se retrouve sans cesse - sans l'avoir voulu et définitivement contre son gré - mêlée aux affaires de ses voisins. L'Iglhaut de Katharina Adler est une héroïne à la manière des anciens dieux. Elle n'est pas faite du bois des relations fiables, ni en amour ni en affaires. Quant à son humeur : elle est aussi changeante que le temps. Pourtant, elle souhaite simplement avoir la paix, une paix pour elle, son chien et son travail. Mais soudain, une vieille et compliquée histoire d'amour refait surface, et de plus en plus de voisins et leurs histoires - colériques, comiques, non invités - s'invitent dans ce roman profondément humain. Un roman qui célèbre la vie, sans fermer les yeux sur ce qui est.