Test de produit

Ravel : le casque de vélo d’Alpina dédié au gravel

Dans son assortiment, Alpina Sports propose un casque pour le gravel, les chemins forestiers et Cie nommé Ravel. Il a presque tout ce qu’il faut pour me rendre heureux. Il ne lui manque qu’un G majuscule et une petite moustiquaire.

S’agit-il d’une lettre oubliée ou d’une simple faute d’orthographe ? Ni l’une ni l’autre. Le casque d’Alpina Sports dédié au gravel s’appelle bien Ravel.

Bourré de haute technologie

Le Ravel est fabriqué en Allemagne selon le procédé Inmold. La coque supérieure du casque en polycarbonate est scellée thermiquement à la coque intérieure en Hi-EPS à l’aide d’une forte chaleur et une pression élevée. Le raccord entre la coque supérieure et la coque inférieure est ainsi étendu et impossible à rompre. Le casque est très léger et en même temps extrêmement stable.

En outre, il est doté de ce que l’on appelle une Ceramic Shell. Ce procédé consiste à étirer une plaque de polycarbonate à haute température pour lui donner la forme du futur casque et enfin à la sceller thermiquement à ce dernier. La Ceramic Shell se distingue par plusieurs qualités : incassable et inrayable, résistante aux UV et antistatique.

La coque intérieure est en High Expanded Polystyrol, ou Hi-EPS. Cette matière renferme des chambres d’air microscopiques qui absorbent les forces provoquées par un choc sur le casque. Selon Alpina, le Hi-EPS assurerait un effet protecteur optimal et permettrait en parallèle d’utiliser des parois ultra-fines et des casques de forme affinée.

Il ne manque (presque) qu’une lettre à Ravel

Non seulement le casque tient bien sur ma tête, mais je le trouve aussi très beau. La version noir mat plaît par son esthétique réduite. Mais ce qui est bien plus important que l’apparence, c’est le fait que les ouvertures d’aération judicieusement disposées permettent de garder la tête au frais sur le vélo. Et ce, même pendant les diverses vagues de chaleur de cet été.

L’intérieur antibactérien, comme l’appelle Alpina, est censé veiller à ce que le confort de port soit maintenu même après de nombreuses sorties riches en sueur et à ce qu’aucune odeur désagréable ne se propage dans le Ravel. Reste à voir si c’est vraiment le cas.

La seule chose qui manque au Ravel, outre un G majuscule, est une moustiquaire. Les larges ouvertures d’aération permettent certes de garder la tête froide, mais cela est difficile lorsqu’une guêpe s’installe dans le casque en chemin. Ce n’est pas seulement désagréable, mais cela peut aussi vite devenir dangereux. Je trouve qu’Alpina pourrait améliorer ce point.

Bilan : une vraie alternative

Mais avec le Ravel, Alpina propose désormais une véritable alternative. Il ne pèse que 20 grammes de plus que le modèle de Giro, il est agréablement léger et garde la tête au frais. Et il est en même temps bien moins cher, puisqu’il ne coûte que la moitié environ du Helios Spherical MIPS.

Si vous êtes donc à la recherche d’un bon casque de vélo avec un rapport qualité/prix raisonnable et que vous accordez en outre de l’importance au made in Germany, le Ravel d’Alpina pourrait bien être votre casque. Et je dirais même que cela importe peu que vous portiez le casque sur route ou en forêt.

Photo d’en-tête : Patrick Bardelli

Cet article plaît à 14 personne(s)


User Avatar
User Avatar

Ancien journaliste radio devenu fan de story telling. Coureur confirmé, adepte du gravel bike et débutant en haltères de toutes tailles. Quelle sera ma prochaine étape ?


Vélo
Suivez les thèmes et restez informé dans les domaines qui vous intéressent.

Test de produit

Nos expertes et experts testent les produits et leurs applications, de manière indépendante et neutre.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • Test de produit

    Nouveau casque vélo Z1 de Lazer : léger et confortable

    par Patrick Bardelli

  • Test de produit

    Le « Super Air R Spherical Mips » de Bell : un casque de vélo polyvalent

    par Patrick Bardelli

  • Test de produit

    Nouveau casque Lazer : le fruit de dix années de développement et de « zones de déformation contrôlées »

    par Patrick Bardelli