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par Kim Muntinga
Marvel sortira le 12 novembre le one-shot "Predator : Badlands #1". Ce prequel fait suite au film et met en lumière la première mission de Dek.
Le Predator était jusqu'à présent un chasseur, un monstre, une menace. Mais désormais, il devient lui-même un personnage principal - et même une figure héroïque tragique. Marvel accompagne cette rupture avec la tradition d'une préquelle en bande dessinée à «Predator : Badlands». Il sera publié peu après la sortie du film.
Le one-shot «Predator : Badlands #1» sera mis en vente le 12 novembre 2025 et suivra directement l'histoire du film. Il est probable que vous puissiez commander le comics chez nous à ce moment-là.
Marvel a réuni une équipe expérimentée pour la réalisation du comic : Ethan Sacks, connu pour son travail sur «Star Wars : Bounty Hunters», se charge de l'écriture. Les dessins sont réalisés par Elvin Ching, un talent prometteur du programme Art Atelier de Marvel. Juan Ferreyra est responsable de la couverture. Il a déjà collaboré à plusieurs reprises avec Marvel.
L'histoire se concentre sur le jeune Yautja Dek, qui se voit confier une mission apparemment simple par son père : récupérer un artefact technologique dans un vaisseau spatial qui s'est écrasé. Mais ce qui commence comme une épreuve se transforme en un défi mortel : une rencontre avec une menace ancestrale qui le pousse dans ses derniers retranchements. La bande dessinée montre ainsi d'où lui viennent ses déchirements et son esprit combatif, avant même que l'action du film ne commence.
L'auteur Ethan Sacks décrit la préquelle comme «pièce manquante du puzzle», qui élargit l'intrigue du film et offre aux spectateurs une approche plus approfondie du protagoniste. Pour lui, fan de longue date de «Predator», c'est l'occasion de raconter un personnage légendaire sous un angle inhabituel et émotionnel.
Pour le réalisateur du film, Dan Trachtenberg, il était clair dès le départ que le film et la bande dessinée devaient aller de pair. Il a lui-même participé à la préquelle et décrit «Badlands» comme le premier «Predator» à s'inspirer aussi fortement de la narration des comics.
Trachtenberg, qui a déjà prouvé qu'il pouvait réinterpréter la franchise avec «Prey» (2022), change cette fois radicalement de focale. Dek (joué par Dimitrius Schuster-Koloamatangi) n'est pas un monstre inarrêtable, mais un paria qui se bat pour sa place.
Pour regagner son honneur, il se rend dans les Badlands qui donnent son titre au film - une région hostile aux confins de la galaxie, dominée par des créatures monstrueuses et des structures de pouvoir coloniales.
Il est accompagné de l'androïde Thia (Elle Fanning), développée par le groupe Weyland-Yutani. Cette alliance inhabituelle souligne la rupture avec les films précédents : ce ne sont plus des humains qui s'opposent au Predator. Cette fois, c'est le Predator lui-même qui se bat pour la loyauté, l'honneur et l'appartenance.
Le film «Predator : Badlands» sortira en salles le 6 novembre 2025.
Jusqu'à présent, le Predator était l'écran de la peur : une machine de chasse inarrêtable contre laquelle les hommes luttaient pour survivre. «Badlands» inverse cette relation. Dek est mis en scène comme un personnage tragique - avec des faiblesses, des espoirs et une soif d'honneur. La série se rapproche ainsi des mythes héroïques classiques et s'éloigne du cinéma d'horreur de ses prédécesseurs.
La bande dessinée renforce cette approche. Alors que le film montre les affrontements dans les Badlands, la préhistoire de la BD fournit la hauteur de chute nécessaire : sans la connaissance de la faiblesse de Dek et de sa première mission ratée, son combat dans le film semble moins personnel. Ce n'est que lorsque les deux sont réunis que l'image est complète.
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