
Critique
Une heure de « Call of Duty : Modern Warfare III »
par Philipp Rüegg

À première vue, « It Takes a War » est une pâle copie de Counter Strike 1.6. On comprend rapidement que le jeu n’est qu’un prétexte pour raconter une histoire plus profonde, une que je ne suis pas près d’oublier.
L’écran de démarrage est rudimentaire. « Join Game » s’affiche, rien de plus. Je teste rapidement mon micro et on m’informe que je ne peux pas utiliser le chat vocal avant d’avoir terminé la première partie, une mesure de précaution pour éviter les trolls.

Je me retrouve ensuite sur une carte qui pourrait provenir tout droit de Counter Strike 1.6, dans une escouade d’amis qui se connaissent et s’échangent des plaisanteries. À chaque manche, nous essayons d’éliminer l’équipe adverse, et à chaque fois, il se passe des choses de plus en plus étranges. Des portes apparaissent là où il n’y en avait pas auparavant. Des glitchs surgissent soudainement.

« Et si on rejouait à CS ? », propose l’un des membres de l’équipe. C’est déjà trop tard. Nous sommes prisonniers de ce monde en ligne fait de faux amis et d’accointances éphémères. Les textures sont floues, les effets sonores mauvais. Et pourtant, c’est une époque meilleure. Une partie interminable de Counter Strike comme allégorie du passage à l’âge adulte entre Teamspeak et la puberté.
It Takes a War est un épisode court de moins d’une heure qui paraît beaucoup plus long. Une collation qui me laisse nostalgique et plein de remords, et qui me rappelle qu’Internet n’est pas le lieu anonyme que l’on croit parfois. À l’autre bout de la ligne, il y a généralement aussi un être humain...
« It Takes a War » est sorti le 6 novembre sur Steam et coûte moins de 10 francs suisses ou euros.
Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite.
Quels sont les films, séries, livres, jeux vidéos ou jeux de société qui valent vraiment la peine ? Recommandations basées sur des expériences personnelles.
Tout afficher
Critique
par Philipp Rüegg

Critique
par Kevin Hofer

Critique
par Domagoj Belancic