Comment Ugears m’a aidé à venir à bout de mon démon du modélisme
6/9/2023
Traduction: Sophie Boissonneau
Photos: Christian Walker
Malgré plusieurs échecs, j’ai décidé de retenter ma chance dans la construction d’un modèle réduit. Cette fois-ci, je m’attaque à la Ford Anglia volante d’Ugears. Alors, vais-je enfin venir à bout d’un modèle réduit ou finira-t-il, lui aussi, à la poubelle ?
Entre le modélisme et moi, il y a une longue série d’échecs, mais cela ne m’empêche pas d’entreprendre régulièrement de construire une nouvelle maquette ou un nouveau modèle réduit. Il y a quelques mois, je me suis par exemple largement surestimé avec la maquette épicerie. Mais tout a commencé il y a cinq ans avec la jeep en bois, que j’ai jetée à la poubelle au bout de 15 heures de travail.
J’ai donc un passif avec les véhicules en bois et l’heure est venue de régler les comptes.
Pour augmenter mes chances de succès, je choisis cette fois un modèle un peu plus petit : la Ford Anglia volante de Harry Potter du fabricant ukrainien Ugears. Le kit compte 246 pièces, ce qui devrait le rendre deux fois moins difficile que la Jeep. Comme dans Harry Potter, la voiture miniature devrait avoir sa propre vie et pouvoir éjecter ses occupant·es ainsi que leurs bagages. Nous verrons bien si j’y arrive.
Début difficile et flashback
Chat échaudé craint l’eau froide : les mauvais souvenirs se bousculent dans ma tête lorsque je me retrouve devant les planches de bois découpées au laser. Et ce sentiment ne fait que se renforcer alors que j’extraie les premières pièces. J’essaie cependant de rester positif et de refouler autant que possible mes préjugés.
Source : Natalie Hemengül
Lors des premières étapes de la construction, je fais la moue. Les petites pièces en bois m’agacent et je vois déjà venir la catastrophe. Au bout d’une demi-heure, mon appréhension s’estompe, le bois est de meilleure qualité que je ne pensais. Bien sûr, un petit coin se casse de temps en temps, mais ce n’est pas aussi grave que pour la Jeep.
Soulagement et fierté
Le temps passe vite pendant la construction. Ce n’est qu’après un certain temps que je réalise à quel point les différents éléments en bois s’assemblent sans problème. Je retrouve la motivation, peut-être vais-je enfin y arriver ! Mais comme on dit, l’orgueil précède la chute, je dois continuer sans m’emballer et ne pas y penser.
Source : Christian Walker
Au bout de trois heures et demie, me voilà soulagé, je viens de tourner la dernière page du manuel. La voiture moldue des Weasley est là devant moi, assemblée. Il ne manque plus que les valises aux couleurs de Poudlard. Je prends mon temps et savoure l’agréable sensation que me procure le fait d’emboîter les dernières pièces les unes dans les autres. C’est un grand moment, j’ai enfin réussi. Je suis venu à bout d’un modèle réduit, une grande première !
Merci Ugears pour ce succès
La Ford Anglia est posée devant moi. Les portes, le capot et le coffre s’ouvrent. Je n’arrive pas à effacer le sourire de mon visage. Et pour couronner le tout, la fonction qui permet d’éjecter les bagages de la voiture fonctionne elle aussi.
Source : Christian Walker
Je suis aux anges. Je dois mon premier véritable succès dans le domaine du modélisme à Ugears. Le fabricant ukrainien mérite véritablement que je lui tire mon chapeau. D’autant plus que, malgré la guerre, l’entreprise continue de produire ses maquettes à Kiev et soutient son pays autant que possible. Depuis le début de l’invasion russe, les fondateurs d’Ugears ont déjà fait don d’un million d’euros pour aider la population et acheter des équipements et véhicules militaires.
Bilan : je peux persévérer dans le modélisme
Le modélisme et moi avions quelques différends. Après plusieurs échecs, je ne pensais pas être fait pour ce passe-temps, mais la Ford Anglia volante d’Ugears m’a toutefois prouvé que je n’étais pas un cas désespéré. C’est la toute première maquette dont je viens à bout et je dois beaucoup à Ugears pour ce succès qui s’est tant fait attendre ! C’est la preuve que je peux persévérer dans le modélisme et j’y compte bien.
Je profite de ma liberté sur ma moto, réveille mon instinct de chasseur à la pêche et laisse libre cours à mon imagination derrière la caméra. Je suis payé pour faire tout et n’importe quoi avec des jouets du soir au matin.
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