
Point de vue
5 raisons pour lesquelles vous pouvez vous sentir à l'aise avec un gilet de course à pied
par Siri Schubert

C’est ici que s’arrête (du moins pour le moment) ma quête d’un gilet sans manches de running ! L’Aenergy TR WB Hybrid de Mammut rassemble tous mes critères.
L’automne est une saison compliquée pour les coureurs. D’un côté, j’apprécie que le soleil ne tape plus trop, mais de l’autre, il faut adapter sa tenue à chaque sortie. Manches courtes ou manches longues ? Short ou pantalon ? Tant de questions.
Il me manquait une pièce en particulier pour plus de versatilité : un gilet sans manches léger. J’ai donc voulu tester l’Aenergy TR WB Hybrid Vest de Mammut (« gilet sans manches » dans le reste de mon article, même si cela ne sonne pas aussi classe que le nom complet).
Commençons par le prix. 120 francs suisses pour un gilet sans manches, c’est beaucoup. En général, on paye surtout le logo d’une marque outdoor réputée, mais cette fois, il y a d’autres raisons !
Le gilet sans manches Mammut arbore pas moins de cinq labels certifiant la durabilité, le respect de l’environnement ou encore la responsabilité sociale.
Forcément, tout cela fait monter le prix du produit. Mais encore faut-il que mon gilet fasse ses preuves lors d’une utilisation quotidienne !
J’enfile un gilet sans manches lorsque le vent d’automne se lève et que les températures passent sous la barre des 10 °C. J’aurais trop froid avec un t-shirt seul, tandis qu’une veste à manches ou une couche de base serait un peu trop. Un gilet sans manches possède aussi l’avantage de ne pas me faire transpirer des bras qui ne sont donc recouverts que d’une seule couche.
Je veux à tout prix éviter d’avoir froid au niveau du dos et du torse. Le gilet sans manches coupe-vent de Mammut est donc idéal. Il est si léger que je le sens à peine (60 g), mais il protège parfaitement de la brise automnale.
Concrètement, par une température extérieure de 6 °C, je ne me suis pas refroidi et ma transpiration s’est bien évacuée. Je suis resté bien au sec. La présence d’un élément d’aération dans le dos apporte une aide supplémentaire.
J’aime bien porter le gilet Aenergy, parce qu’il est plus moulant que d’autres gilets running. Il ne gonfle donc pas autant et offre moins de prise au vent (pas que cela me fasse courir plus vite, mais bon…).
L’ourlet élastique et l’empiècement stretch dans le dos apportent une dose de confort supplémentaire. Et comme ça, je ne risque pas de déchirer le tissu si je fais un exercice ou deux sur le parcours de santé.
Enfin, j’aime beaucoup le col montant qui protège efficacement du vent froid. Bien que la matière soit fine et légère, il reste bien droit et ne tombe pas.
Mammut a imprimé des éléments réfléchissants pour une meilleure visibilité lors de footings au crépuscule ou de nuit, mais des éléments encore plus brillants voire lumineux seraient préférables. Pensez à ceux-ci par exemple :
Mammut a un dernier tour dans sa poche que m’a fait découvrir ma collègue Siri. La petite poche à fermeture éclair sur la poitrine ne sert pas qu’à ranger des mouchoirs ou des clés !
On peut en effet y fourrer intégralement le gilet sans manches en le retournant sur l’envers. Résultat : un petit paquetage facile à glisser dans le sac à dos ! Je peux même le plier et le coincer dans la ceinture de mon pantalon si jamais il me tient trop chaud lors d’un footing.
Pro
Contre
Je suis journaliste depuis 1997. Stationné en Franconie, au bord du lac de Constance, à Obwald, Nidwald et Zurich. Père de famille depuis 2014. Expert en organisation rédactionnelle et motivation. Les thèmes abordés ? La durabilité, les outils de télétravail, les belles choses pour la maison, les jouets créatifs et les articles de sport.
Nos expertes et experts testent les produits et leurs applications, de manière indépendante et neutre.
Tout afficher
Point de vue
par Siri Schubert

Test de produit
par Martin Jungfer

Guide
par Patrick Bardelli

Il est intéressant de noter que, sur son propre site Internet, Mammut attribue à son Aenergy TR WB Hybrid Vest un 5/6, tant pour l’étanchéité au vent que pour la respirabilité. Un tissu qui ne laisse pas pénétrer le vent dans un sens, mais évacue les molécules d’eau dans l’autre, constitue déjà une prouesse technique. Lors d’un premier essai, j’ai de toute évidence trop transpiré et atteint les limites de la respirabilité : mon t-shirt et mon gilet étaient trempés après mon footing.
Lors d’une autre sortie, un jour plus frais et plus venteux, l’équilibre était meilleur, sans doute car l’écart entre ma température corporelle et la température extérieure était suffisamment grand. C’est effectivement une condition pour garantir une bonne aération. C’est un peu comme quand vous ouvrez la fenêtre après une douche en hiver : la vapeur s’évacue immédiatement. S’il fait trop chaud dehors, elle reste plus longtemps dans la salle de bain.





Ariel Universal+
72 Cycles de lavage, Lessive en poudre