Jason et les Argonautes (Jason and the Argonauts) (Blu-ray)

Jason et les Argonautes n'est pas seulement une aventure colorée qui tire un grand parti du processus Dynarama de Harryhausen, mais c'est probablement aussi le film le plus intelligent sur le plan du scénario, mettant en avant l'animation en stop-motion magistrale de Ray Harryhausen. Inspirée par la mythologie grecque, l'histoire commence lorsque l'intrépide explorateur Jason (Todd Armstrong) revient dans le royaume de Thessalie pour revendiquer son droit au trône. Mais les dieux déclarent qu'il doit d'abord trouver la toison d'or magique. Après avoir consulté la déesse Héra, Jason recrute les courageux Argonautes comme équipage pour son navire et ils se lancent dans leur voyage riche en événements.

En chemin, ils rencontrent de nombreuses créatures mythiques, dont le gigantesque dieu en bronze Talos, les harpies ressemblant à des chauves-souris, l'hydre à sept têtes et une armée de squelettes brandissant des épées et des boucliers. Cette dernière séquence fait partie des meilleures réalisations de Harryhausen. La séquence est tout aussi palpitante et excitante aujourd'hui qu'un produit issu de l'atelier numérique des effets spéciaux. Harryhausen était un véritable auteur de ses films fantastiques et son animation brillante suscite une admiration intemporelle. Jason et les Argonautes est un exemple remarquable du talent de Harryhausen – un produit merveilleux de pure imagination et de génie cinématographique.

L'un des chefs-d'œuvre du film mythologique antique, coproduit par le maître des effets spéciaux Ray Harryhausen. La technique de stop-motion donne vie à la statue de bronze Talos, aux harpies ressemblant à des chauves-souris, à l'hydre à sept têtes et aux squelettes issus de leurs dents. L'animation du combat avec les squelettes, testée par Harryhausen dans Le Septième Voyage de Sinbad en 1958 avec seulement un squelette, a duré quatre mois et demi. Le monde des dieux est dépeint de manière ironique. Héra est interprétée par Honor Blackman (Pussy Galore dans Goldfinger).