Wolfgang Bernhardt

L'Église catholique est en chute libre, les abus comme dernier signal d'alarme. Une faillite d'un genre particulier : des églises vides, des séminaires et des monastères vides, des paroisses sans prêtres, la vente de bâtiments (d'église). Ce sont les évêques (et autres clercs) qui ont mis l'Église dans cette situation, pas des laïcs qui font patiemment et péniblement leur chemin, jusqu'à aujourd'hui, malgré tous les vents contraires. Une direction de l'église par des laïcs, hommes et femmes, selon le Can. 517 § 2 CIC, est le mot d'ordre du moment pour combler les lacunes (des prêtres) - si la vie ecclésiale ne doit pas continuer à s'ensabler et à se désertifier. L'Église renaîtra, comme elle l'a souvent fait dans son histoire, mais ce sera (devra être) une autre Église, tournée vers la vie des gens et leurs préoccupations, moins cléricale et détachée, une Église pauvre pour les pauvres. Une église populaire. La patrie.