Weihnachtsgeschichten aus Berlin

Les contes de Noël de Berlin rassemblés dans ce volume couvrent une période de plus de deux cents ans. La proportion d'auteurs non nés à Berlin est remarquablement élevée, signe de la grande attractivité de cette ville. Le marché de Noël animé et les étalages alléchants des vitrines sont les premiers à être évoqués. Selon Julius Stinde, avant Noël, "tout Berlin [.] est un seul et immense bazar", et celui qui ne peut rien y acheter doit, selon Erich Kästner, offrir la dernière chose qui lui reste : un sourire, une poignée de main vigoureuse ou un bon mot. Aucun autre marché de Noël n'a probablement trouvé une place aussi importante dans la littérature. Dans de nombreux souvenirs de Noël, comme ceux de Hans Nicklisch, Hanns Fechner, Hans Fallada ou Adelheid Mommsen, le sapin joue un rôle particulier, et il ne s'agit évidemment pas d'acheter n'importe quel sapin, mais le plus beau. Georg Hermann raconte qu'il arrive qu'un sapin prenne feu après avoir été garni de bougies et de toutes sortes de paillettes. A côté des descriptions de la fête de Noël bourgeoise, il y a celles où la misère ou la solitude sont particulièrement visibles à Noël. Le recueil se termine par un chant de Jochen Klepper pour le Nouvel An et offre à la fois une rétrospective et une perspective, une réflexion et un départ.