Jakob schläft

Klaus Merz raconte l'histoire d'une famille dont les chemins de vie mènent sans cesse à des abîmes et des embuscades. À l'écart des carrefours où la maladie et la mort ont la priorité, on vit, on aime et on raconte des histoires, ou l'on partage joyeusement le poisson avec deux femmes esquimau en bigamie. En se concentrant sur les détails, le narrateur éclaire les événements sous un jour souvent surprenant. Presque de manière désinvolte, Klaus Merz esquisse ainsi un tableau des années cinquante et du début des années soixante, qui reste toujours engagé envers la vie plutôt que la nostalgie.