Italian Ecocinema Beyond the Human

Engagée dans les champs hybrides des études écomédiatiques et de l'écocritique matérielle, Elena Past examine cinq films italiens tournés sur place et met en évidence les relations complexes que les équipes de production ont développées avec les lieux de tournage et les membres non humains du casting. Elle utilise ces films--Red Desert (1964), The Winds Blows Round (2005), Gomorrah (2008), Le quattro volte (2010), et Return to the Aeolian Islands (2010)--comme des études de cas pour explorer des questions envi-ronnementales pressantes telles que la dépendance du cinéma aux hydrocarbures, la crise des déchets toxiques dans la région de Campanie, et notre dépendance au monde non-humain. Des acteurs dynamiques et inattendus apparaissent comme les sujets de chaque chapitre : des chèvres amusantes, des volcans en éruption, des particules de poussière en suspension dans l'air, du pétrole fluide, et même le son du silence. Basé sur des entretiens avec des membres de l'équipe et des lectures rapprochées des films eux-mêmes, Italian Ecocinema Beyond the Human théorise la manière dont la pratique cinématographique - de l'enregistrement sonore au repérage des lieux et à la gestion d'une production - permet de découvrir l'empreinte écologique du cinéma et son potentiel à ouvrir de nouvelles perspectives sur le monde non humain.