Ich weiss, ich war's

Les images disparaissent automatiquement et se recouvrent de toute façon ! Se souvenir, c'est : oublier ! (Nous pouvons aussi bien dormir un bon coup !) Avec ces mots, Christoph Schlingensief a intitulé la dernière entrée de son Schlingenblog. Se souvenir - pour Schlingensief, ce n'était pas un acte sentimental, mais un acte de libération pour faire de la place pour du nouveau. Ainsi, après la publication de "Aussi beau que ici, cela ne peut pas être au paradis", son journal très lu et largement discuté sur sa maladie cancéreuse, il a poursuivi le principe de consigner ses pensées sur l'art, ses auto-interrogations et ses souvenirs sur bande sonore. Non pas pour se retirer ou faire ses adieux, mais pour se catapulter de nouveau dans la vie. Dans "Je sais, c'était moi", il se souvient de son enfance à Oberhausen et de ses débuts en tant que cinéaste.