Gisela Hemau

Un moine peintre La femme qu'il peint et repeint, malade des poumons, est entourée de fils de rêve et de poussière Devant lui, un abîme que son parfum de fleur nie Et puis les voix des esprits Que chaque corps est un abîme et que le désir est abyssalEt puis la chute de couleur et de sang du rouge Des images et des décors oniriques, qui tournent autour de thèmes comme l'art, l'amour, l'érotisme, le pouvoir, la violence et l'éphémère, ouvrent l'accès à l'inconscient. Ils ne s'arrêtent pas à des états d'âme subjectifs, mais cherchent à se confronter à des situations et des circonstances existentielles. Le volume est structuré par cinq intertitres : Dämmerlicht, Schattengeleit, Die Bruchstelle nicht sichtbar, Die farbverwischten Wege, Und dann das Weiß. L'ambiance dominante est mélancolique. Mais il y a aussi des moments bizarres et comiques.