Es könnte schlimmer sein

Anna travaille pour Alpha Solutions, une multinationale qui fait l'objet d'un culte. L'amour de l'entreprise est considéré comme un devoir sacré, la vie privée comme une idée démodée. De nombreux membres du personnel n'ont jamais quitté les locaux de l'entreprise. Lorsqu'Anna explique à un groupe de jeunes rebelles qu'ils peuvent tout faire s'ils s'y mettent, pour la première fois, elle ne se croit plus. Elle en a assez des mensonges qu'on lui raconte et qu'on lui répète sans cesse. Elle a de plus en plus de mal à faire confiance à ce qu'elle est censée penser. Son ami Thomas ne comprend pas cette situation. Il s'est résigné à ce que les choses soient comme elles sont. Il trouve étrange le désir de changer les choses. Et il est sûr de vouloir passer sa vie avec Anna. Après tout, ils ont appris qu'ils étaient faits l'un pour l'autre dans le cadre du programme de rencontres d'Alpha Solutions. Lorsqu'elle rompt avec lui, il ne comprend pas comment les choses ont pu en arriver là. Avec sobriété et un humour laconique, Mario Wurmitzer jette dans son deuxième roman un regard sur un monde en 2037, dont on dit que tout pourrait être pire. Les limites de ce qui est possible ont été quelque peu repoussées, mais pas trop loin.