DiKE System der internationalen Zuständigkeit im Immaterialgüterrecht
Allemand, Bendicht Claudius Lüthi, 2011Plus de 10 pièces en stock chez le fournisseur
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Les affaires de propriété intellectuelle ont souvent un caractère international. Sur le plan du droit matériel, il existe de nombreuses conventions spécifiques au droit de la propriété intellectuelle ; il n'existe pas d'équivalents en matière de compétence. Ce sont donc les lois nationales sur la compétence et les conventions générales sur la compétence, comme la Convention de Lugano, qui s'appliquent. Les normes de compétence relatives aux biens immatériels qui y sont établies se basent sur la division en deux parties : les actions en constatation et les actions en contrefaçon. Alors que pour les premières, une procédure en dehors de l'"État de situation" est généralement considérée comme inadmissible, cette possibilité est désormais acceptée pour les secondes, même si c'est parfois à contrecœur. En conséquence, les litiges en matière de propriété intellectuelle, malgré leur nature souvent transnationale, se voient confrontés à une division territoriale dans le droit de la compétence. Pourquoi les actions en revendication et en contrefaçon sont-elles traitées différemment en matière de compétence ? Quels sont les intérêts des parties et des tiers en jeu ? Cette différenciation est-elle nécessaire parce que la compétence internationale de l'État de situation doit être exclusive pour l'un des types d'action, mais pas pour l'autre ; si oui, est-ce justifié ? Le présent travail répond à ces questions de théorie des systèmes et remet en question de manière critique l'ordre de compétence actuellement en vigueur. Des questions essentielles pour le droit quotidien sont également examinées et une réponse est donnée sur la base de réflexions fondamentales, par exemple : Le for de la responsabilité civile peut-il se situer en dehors de l''État de situation' ? Comment traiter les procédures dans lesquelles la question de l'existence de l'article 22, point 4, de la Convention de Lugano est soulevée par voie d'exception ? Dans les litiges en matière de biens immatériels, quand l'exigence de connexité des rattachements de compétence liés à la matière, tels que le for de la consorité, est-elle remplie ?