Die Prolaktin-Adenome

Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive et analytique portant sur 77 cas de prolactinomes, collectés et suivis entre 2000 et 2017 au sein du service d'endocrinologie et de diabétologie du CHU Hedi Chaker à Sfax. Différentes caractéristiques cliniques, paracliniques et thérapeutiques ont été décrites. Nos patients ont été classés en trois groupes selon la taille de leurs prolactinomes. Nous avons recherché des corrélations statistiques entre la taille de la tumeur et les paramètres cliniques et biologiques. Le prolactinome a été étudié chez les femmes enceintes, les personnes âgées et lors de découvertes fortuites. L'âge moyen de nos patients était de 38,3 ± 14,2 ans. Ils se composaient de 51 femmes (66,2 %) et de 26 hommes (33,7 %). La latence diagnostique était en moyenne de 47,37 mois. Le syndrome tumoral hypophysaire a été mentionné comme raison de découverte dans 62,3 % des cas. Le syndrome endocrinien de l'hyperprolactinémie s'est manifesté chez les femmes par des troubles du cycle menstruel (78,4 %) et une galactorrhée (70,5 %). Chez les hommes, le tableau clinique était dominé par une dysfonction érectile (42,3 %) et/ou une libido diminuée (34,6 %). Le syndrome d'insuffisance antéhypophysaire a été observé dans 75,3 % des cas. Le nombre de déficits antéhypophysaires a montré une corrélation significative avec la taille de la tumeur. En comparant les trois groupes, nous avons constaté que l'âge, le CDD, les paramètres métaboliques, l'hypopituitarisme et l'expansion hypophysaire à l'imagerie étaient significativement différents.