Die Hängenden Gärten von Babylon

Parmi les sept merveilles du monde antique, les Jardins suspendus de Babylone occupent une place particulière - notamment parce qu'ils sont les seuls à n'avoir laissé aucune trace. Jusqu'à nos jours, il est controversé de savoir si cette monumentale architecture de terrasses végétalisées a réellement existé. Cela n'a pas diminué la fascination pour les Jardins suspendus - au contraire. De l'Antiquité à Karl Friedrich Schinkel, une histoire de transmission et d'imagination raconte comment chaque époque s'est forgé sa propre image de ce prototype de l'art des jardins - et de sa créatrice légendaire, la reine babylonienne Sémiramis. En plus des fantasmes de reconstruction, qui ont atteint leur apogée avec la redécouverte archéologique de Babylone par Robert Koldewey vers 1900, de nombreuses réalisations depuis la Renaissance témoignent de l'influence des Jardins suspendus : le Palazzo Piccolomini à Pienza, le Palazzo Ducale à Urbino, la Petite Ermitage à Saint-Pétersbourg ou les jardins suspendus de Le Corbusier. Sous le signe de la durabilité et de la protection du climat, une nouvelle hortitecture verte renouvelle aujourd'hui l'ancienne promesse des Jardins suspendus : une nature florissante au cœur de l'architecture urbaine construite.