Cancer

Texte de l'auteur
Franco Cavalli, né en 1942, est médecin-chef en oncologie à Bellinzona et professeur aux universités de Berne et de Varèse. En 1989, il a fondé la revue internationale Annals of Oncology (publiée par l'université d'Oxford), dont il a été le rédacteur en chef pendant dix ans. Cavalli a reçu de nombreuses récompenses internationales, dont le prix honorifique de l'Organisation pour le développement du Nord de la Chine (NDDO). Il a été président de la Ligue suisse contre le cancer, depuis 2003 il est directeur scientifique de l'Institut oncologique de la Suisse italienne (IOSI) à Bellinzona, et en 2006 il est devenu président de l'Union internationale contre le cancer (UICC). Il est l'un des chercheurs en cancérologie les plus renommés d'Europe. Il est également co-fondateur de l'Organisation pour l'aide médicale à l'Amérique centrale et a lancé plusieurs projets au Nicaragua, au Salvador, au Guatemala et au Mexique. Cavalli est également actif politiquement ; il a été chef du groupe parlementaire SP au Parlement fédéral à Berne.

Texte du rabat
Le cancer touche de nombreuses personnes, directement ou indirectement. Pourtant, nombreux sont ceux qui en savent peu sur cette maladie : comment elle se développe, comment elle se manifeste, comment la prévenir, comment l'attraper le plus tôt possible, comment la diagnostiquer, comment la combattre et ce qui peut améliorer les chances de guérison. Franco Cavalli, l'un des cancérologues les plus renommés d'Europe, apporte des réponses à toutes ces questions, dont la justesse est compréhensible même pour les profanes. Il combat également l'idée fausse selon laquelle le cancer est avant tout une maladie des pays riches. La plus forte augmentation des cas de cancer est actuellement enregistrée dans les pays du "tiers monde", c'est-à-dire là où les gens se voient refuser l'accès à des médicaments trop chers. Il est concevable, dit Franco Cavalli, que nous soyons scientifiquement performants dans un avenir proche dans le domaine du cancer, mais socialement nous allons échouer à l'échelle mondiale.