Ansgar Sebastian Klein

Plus de 200 000 personnes sont mortes de l'"euthanasie" nazie. Le nombre de ceux qui ont subi des dommages psychiques et physiques irréversibles à la suite de stérilisations forcées ou d'expériences inhumaines dans les camps de concentration et autres établissements est encore bien plus élevé. L'individu est devenu un nombre, une partie indésirable de la "communauté nationale". Depuis 2017, l'arrondissement de Rhein-Sieg, en collaboration avec l'Institut LVR pour la géographie et l'histoire régionale, s'est penché sur les souffrances des victimes sur les rives du Rhin et de la Sieg, ainsi que sur le système qui les a rendues telles, dans le cadre d'une étude de grande envergure. Très concrètement, on s'interroge sur les actes et les auteurs, mais surtout sur les personnes concernées et leurs destins. L'accent est mis sur les stérilisations forcées de malades et l'assassinat de personnes souffrant de troubles psychiques ou mentaux. Une publication conjointe de l'arrondissement de Rhein-Sieg et de l'Institut LVR pour l'histoire régionale.