Altruizin und andere kybernetische Beglückungen

C'est de différentes formes de bonheur, voire de la construction du bonheur, qu'il est principalement question dans ces trois récits. Le roi Genius, souvent en proie à la mélancolie et au dégoût de soi, ne peut plus trouver de réconfort que dans des histoires inhabituelles. C'est pourquoi il commande au grand constructeur Trurl trois machines à raconter qui doivent lui faire passer le temps. Dans "Altruizin" et "Experimenta Felicitologica", le monde doit être racheté par voie cybernétique. Il existe en principe deux directions pour l'amélioration du monde : la révolutionnaire et l'évolutionnaire. Lem décrit dans un feu d'artifice d'idées brillantes tout ce qui peut mal tourner dans cette louable entreprise d'amélioration du monde, et plus l'intention est noble, plus le résultat est misérable.