
Test de produit
Examen de Dyson : Que peut faire le nouveau "Airwrap i.d. curl" ?
par Natalie Hemengül

Le Supreme Style est la réplique de Trisa au Dyson Airwrap. Un manche et sept embouts pour moitié moins cher que son équivalent haut de gamme. Est-ce une pâle copie ou un concurrent sérieux ?
Depuis de lancement de l’Airwrap, plusieurs fabricants se sont « inspirés » du styler multifonctions si prisé de la marque Dyson. C’est aussi le cas de l’entreprise suisse Trisa. En tant que fan de l’original, je comprends qu’il y ait une demande pour un produit similaire moins cher. Le Supreme Style de Trisa peut-il combler cette niche ?
Je souligne que cet article n’est pas un comparatif point par point entre le Supreme Style et l’Airwrap. Je veux savoir ce que vaut le styler de Trisa. Je n’établirai des comparaisons que sur certains aspects pertinents pour les personnes qui envisagent cet appareil comme alternative au modèle de Dyson.
À première vue, c’est impressionnant. Trisa présente une sélection d’embouts que vous ne trouverez pas avec l’Airwrap, notamment la brosse ovale, le diffuseur et le concentrateur. En revanche, le modèle Dyson comprend des brosses de lissage que Trisa ne propose pas.
On ne peut guère parler d’étui de rangement. Vu son format, la mallette en textile robuste avec sa poignée fait penser à une caisse à outils qui s’ouvre à mi-hauteur. Je ne sais pas encore où je vais la ranger.
Contrairement à l’Airwrap, le manche est articulé. Pour obtenir la forme typique d’un sèche-cheveux, j’appuie sur le curseur au dos et je rabats le tiers supérieur jusqu’à ce qu’il s’enclenche à 90°. Le concentrateur et le diffuseur sont plus faciles à utiliser ainsi.
J’ai eu besoin de quelques essais pour monter correctement les accessoires du premier coup. Il faut plus de force et de précision que ce à quoi je suis habituée avec l’Airwrap. Je sais que l’accessoire est bien clipsé quand le bouton de déverrouillage au dos s’enclenche.
La bonne nouvelle d’abord : ils fonctionnent globalement. La mauvaise nouvelle : ils ne fonctionnent pas aussi parfaitement qu’avec Dyson. J’entends par là que les mèches ne se collent pas sans problème autour du rouleau. Même sur des mèches fines, on a l’impression que le poids et surtout les pointes des cheveux sont trop réfractaires pour le flux d’air. Il faut toujours que je corrige avec les doigts.
J’aurais pu m’en satisfaire à ce prix, si le rouleau de bouclage ne s’était pas détaché de la base noire (la partie en forme d’anneau qui se clipse sur le manche) à la troisième utilisation. J’ai pu remettre la base sur le rouleau, mais cela ne m’inspire pas confiance. De plus, comparées aux boucles obtenues avec Dyson, celles-ci manquent de ressort et de définition, ce qui a aussi un impact sur leur tenue dans le temps.
Une autre réflexion concernant l’articulation : c’est un point sur lequel certains embouts (par exemple la brosse ronde) exercent une pression, même quand le manche est droit. Je sens un peu de jeu, même si je tiens à souligner que la structure de l’ensemble a l’air solide (exception faite de l’incident avec le rouleau de bouclage). À voir si l’articulation faiblira sous l’effet d’une utilisation intense.
En ce qui concerne le niveau de bruit, je trouve le styler multifonctions agréable. Le fil de trois mètres avec son serre-câble pratique est un point positif.
Le Supreme Style et l’Airwrap ne sont clairement pas des jumeaux. Ce sont plutôt des cousins éloignés qui ont leurs propres atouts. L’appareil de Trisa est-il une bonne alternative ? Cela dépendra de vos attentes. Est-ce que, comme beaucoup de personnes, ce sont les rouleaux à boucler qui vous intéressent particulièrement ? Dans ce cas, je dirais non. Le bouclage demande trop de manipulations. Si j’étais prête à me donner autant de mal, je pourrais tout aussi bien recourir au fer à boucler (si l’on fait abstraction des dommages subis par les cheveux). Pour moi, c’est au niveau du bouclage que la différence entre les deux segments de prix est la plus manifeste.
Si vous aimez changer de tête et essayer régulièrement de nouvelles coiffures, le styler multifonctions de Trisa est une alternative financièrement intéressante. Le manche inclinable avec la fonction séchage offre une valeur ajoutée. La brosse ovale et les embouts de séchage m’ont aussi séduite. Je ne sais pas si le détachement du socle n’était qu’un accident ou si cela pourrait se reproduire régulièrement. Mais c’est un risque que vous devez prendre en compte dans vos calculs.
Pro
Contre
En tant que fan de Disney je vois toujours la vie en rose, je vénère les séries des années 90 et les sirènes font partie de ma religion. Quand je ne danse pas sous une pluie de paillettes, on me trouve à des soirées pyjama ou devant ma coiffeuse. PS Le lard est un de mes aliments favoris.
Nos expertes et experts testent les produits et leurs applications, de manière indépendante et neutre.
Tout afficherLivraison :

Le manche et le long accessoire de bouclage se placent d’un côté et de l’autre côté on trouve les compartiments pour les autres embouts protégés par un filet. Un détail un peu énervant : comme la fermeture éclair du filet ne s’ouvre pas sur le pourtour, mais en travers et en décalé sur toute la longueur, ce n’est pas toujours simple de ranger les embouts volumineux, d’autant plus que les brosses se prennent souvent dans le filet. Dans l’ensemble, la mallette donne une impression de qualité.



Je trouve le guide de coiffage fourni très réussi. Tous les embouts et fonctions sont présentés et expliqués clairement, avec le réglage recommandé. À l’avant, le styler multifonctions dispose d’un curseur marche-arrêt, de trois niveaux de température (indiqués par trois voyants rouges), de trois niveaux de puissance (indiqués par trois voyants bleus) et d’un bouton d’air froid. Ce dernier doit être maintenu enfoncé si nécessaire. Au dos, je trouve aussi, en plus du curseur d’articulation, un bouton de déverrouillage pour retirer les embouts.
Je dispose de trois embouts pour me sécher les cheveux :



Théoriquement, l’appareil s’utilise comme sèche-cheveux sans embout. Avec une puissance de 1300 watts, la puissance de séchage par rapport à mon sèche-cheveux est plutôt modeste. Néanmoins, je trouve le séchage plus agréable qu’avec l’Airwrap. Cela s’explique par l’angle à 90° qui facilite le maniement et par le concentrateur que l’Airwrap n’a pas. Si vous avez les cheveux longs et épais, un sèche-cheveux plus puissant est certainement avantageux. Le Supreme Style devrait suffire amplement pour les cheveux courts et/ou fins, ou pour partir en voyage.
J’imagine que nombre d’entre vous voulez savoir ce que valent les rouleaux de bouclage. Après tout, ce sont eux qui font l’intérêt de l’Airwrap. Trisa propose deux diamètres au choix : 38 millimètres pour de grosses boucles et 30 millimètres pour des boucles plus resserrées. Comme sur l’ancien modèle de Dyson, vous aurez toujours besoin de deux embouts par taille, un pour chaque direction. Dyson a depuis repensé ses accessoires et propose désormais un seul embout, dont le sens peut s’inverser. D’après le mode d’emploi, l’idéal est d’utiliser les rouleaux de bouclage sur des cheveux légèrement humides.





Avec mes cheveux qui m’arrivent aux épaules, j’utilise le plus souvent les deux brosses, en particulier l’ovale. Avec sa grande surface latérale, elle peut sécher droit les cheveux mouillés relativement rapidement. J’utilise le côté étroit pour donner du mouvement et du ressort aux pointes. C’est très réussi. Ma seule critique : la pointe cylindrique devrait être plus ergonomique. Je le tiens avec l’autre main pour mieux contrôler la tension sur mes cheveux. Avec l’embout rond moins gros, ce n’est pas un problème. Sur celui-ci, j’ajouterais quelques rangées de picots supplémentaires pour mieux accrocher les cheveux.



Avec ses 350 grammes, le manche est relativement léger et maniable. Le manche articulé est pratique, mais nécessite des concessions en termes d’utilisation : les boutons sont situés tout en bas, contrairement à l’Airwrap. Par conséquent, je tiens le Styler relativement bas, presque sur la grille. Cela rend l’utilisation plus difficile. De plus, le bouton marche-arrêt et la fonction air froid, que j’utilise après chaque mèche, constituent deux boutons séparés contrairement au modèle Dyson. Je dois toujours passer de l’un à l’autre. Je pense toutefois qu’avec un peu d’entraînement, ça ne me gênera plus.


Ariel Universal+
72 Cycles de lavage, Lessive en poudre